Une ville sans SDF !
Article mis en ligne le 29 janvier 2015
dernière modification le 27 février 2015

par TILLOY Emmanuel

Fin décembre dernier, une controverse provoquée par une décision de la ville d’Angoulême s’est retrouvée sur le devant de l’actualité , dans les médias régionaux mais aussi nationaux : des bancs publics du centre-ville avaient été en-grillagés pour y empêcher l’installation de SDF. La méthode n’était pas particulièrement discrète et , de ce fait, a choqué bon nombre d’habitants. Devant l’émotion suscitée, les grillages ont été démontés peu après, dans l’attente d’un autre procédé moins voyant ! 

Angoulême n’est pas la seule ville à se préoccuper de cette question : quoi faire avec les sans-abri ? Certaines organisent et proposent des lieux d’accueil. D’autres, tentent surtout d’éviter qu’ils ne gênent et troublent la quiétude des habitants. Et alors, divers procédés sont mis en œuvre.

L’imagination ne manque pas pour éviter que des SDF ne squattent des halls d’immeubles privés ou publics : grilles, plots, pics, murs en créneaux, bacs à cactus (!) ,...

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Et puis le matériel urbain pense aussi bien sûr aux SDF, et en particulier les bancs publics : bombés, inclinés, sans dossier, par modules courts,... Une autre méthode simple : à Perpignan, les bancs publics sont supprimés : méthode radicale !. Autre moyen élégant et discret : insérer un accoudoir au milieu, qui évite ainsi de s’allonger, solution retenue par la ville de Roubaix , de Toulouse, et certainement bien d’autres.. .

Au fait, avez-vous remarqué qu’au Chesnay, la plupart des anciens bancs publics ont été remplacés ces dernières années par des bancs similaires ?

Gamme Lisbonne chez AREA, En standard il n’y a pas de séparation au milieu. C’est une option à la demande.