2006 Le Chesnay, ville de convivialité ou ville-dortoir ?
Article mis en ligne le 3 mai 2004
dernière modification le 14 septembre 2014

par TILLOY Emmanuel

L’année dernière, le 21 juin, jour de la fête de la musique : ceux qui parcouraient le Chesnay à 22h le soir, traversaient une ville déserte, silencieuse, morte. Contraste fort avec l’animation incroyable de la ville de Versailles grouillant d’une foule en fête, de tous âges, déambulant de groupes de rock en ensembles classiques à tous les coins de rue. Les chesnaysiens étaient-ils surtout soucieux d’un repos réparateur et les versaillais des gens insouciants, ne pensant qu’à faire la fête à la première occasion ?

A l’occasion des aménagements d’urbanisme successifs du Chesnay, la municipalité n’a jamais réussi à concevoir de centre urbain, lieu de vie, de convivialité, de rencontre. Un centre commercial ne peut pas être le coeur de l’animation d’une ville. En septembre, il suffit de se promener avenue Dutartre pendant le spectacle de clôture de la fête des Chênes verts pour comprendre que beaucoup de chesnaysiens ne veulent certainement pas d’une simple ville-dortoir. Les thés dansants ont de plus en plus de succès, les soirées pour adolescents aussi.

Il est de la responsabilité de l’équipe municipale de favoriser l’organisation d’évènements festifs et , plus généralement, de saisir désormais toutes les occasions pour redonner vie à cette ville.

Alors que sera le programme de la prochaine fête de la musique au Chesnay ?

Emmanuel TILLOY