Mandature 2001-2008
Article mis en ligne le 20 février 2015
dernière modification le 1er mai 2018

par DWebmaster

<onglet|debut|titre=2002>

Contraint par la nouvelle loi Démocratie de proximité qui accorde.à chacun des groupes représentés au Conseil un espace de libre expression, dans la revue Événements. Monsieur Brillault lors de la séance du conseil municipal du 21 mars 2002 a accepté de respecter la loi.

Hop Mignot (Juillet/août)

Grâce à la loi « Démocratie de proximité », que notre maire a finalement acceptée d’appliquer, la présente rubrique sera présente dans chacune des livraisons du magasine « Evénements » à venir.
Dans la modification du règlement intérieur du Conseil Municipal qui nous a été imposée par la majorité, Monsieur Brillault veut que nous n’abordions que les sujets locaux.
Le devenir de l’hôpital du Chesnay est-il un sujet local ?
Il y a peu de temps, certains déclaraient que les manifestations ne faisaient pas partie de la culture de droite.
Les temps changent. Il est vrai qu’il n’était pas question de « manifestation » mais de « grande marche », ce vendredi 24 mai 2002, en soutien au personnel du centre hospitalier Mignot.
Il nous a bien semblé voir messieurs Pinte et Brillault en tête de manifestation. Deux conclusions s’imposent à nous, ou ils ne sont plus de droite ou alors ils découvrent les charmes de la culture de gauche....
Soyons sérieux, tout mouvement social doit faire l’objet d’une « récupération politique » pour se concrétiser dans des choix de société. Certes, l’existence de l’hôpital n’est pas en cause, mais la réduction de ses activités illustre le développement d’une médecine à deux vitesses qui s’instaure sous nos yeux.
Il faut donner à la médecine publique les moyens d’exercer pleinement son rôle, c’est une des priorités de l’Etat.
Nous avons ici un exemple du fait que peu d’évènements locaux sont détachables de la politique nationale.
On ne peut à la fois vouloir plus d’Etat pour annuler la dette de 5 millions d’euros de l’hôpital Mignot et réclamer plus d’infirmières, besoin d’ailleurs indiscutable, et en même temps prôner une diminution des moyens de cet Etat en soutenant la diminution des impôts directs, l’une des mesures les plus socialement injustes.
Jean Labrousse

Écoles privées / Écoles publiques (Septembre)

L’année européenne des personnes handicapées touche à sa fin et la municipalité n’a pas donné suite à notre proposition (formulée en février au débat d’orientation budgétaire) de profiter de cette occasion pour faire un bilan de l’existant, des besoins des associations, des institutions (à commencer par l’école), sachant que les handicaps sont multiformes et ne nécessitent pas la même prise en charge.
Entendons nous bien : nous ne reprochons pas à la municipalité de ne rien faire pour les personnes handicapées.

Nous pouvons d’ailleurs saluer l’initiative de l’ouverture
« Aux Artistes du Chesnay » d’un atelier d’arts plastiques pour adolescents handicapés. Nous regrettons la méthode, pas de vision à moyen ou long terme, pas de partenariat réel avec les structures pourtant nombreuses sur Le Chesnay.
Une fois de plus nous nous heurtons à une conception de l’action politique municipale uniquement gestionnaire des problèmes. Une action municipale ne se doit-elle pas d’inciter les citoyens à réfléchir et à modifier leurs comportements ?

Julia Kristeva, dans sa « Lettre au président de la République sur les citoyens en situation de Handicap », résume très bien l’enjeu :
« L’effort financier qui sera demandé à tous pour mener à bien ce chantier - lequel, je répète, me parait fondamental pour extraire le handicap de son isolement, revitaliser concrètement la démocratie, créer une véritable « citoyenneté partagée » - n’aboutira que si nous parvenons à sensibiliser, informer, former pour placer le débat ouvert par les personnes en situation de handicap au centre de la préoccupation politique ».

Il n’est peut-être pas trop tard pour inscrire cette volonté de « citoyenneté partagée » dans le Projet de Développement Durable (dans le cadre du PLU).
Joëlle Welsing

Les Gens du Voyage (octobre)

Une délibération du conseil municipal du 30 mai 2002 relative à l’accueil des Gens du Voyage a remis en lumière une fâcheuse tendance de nos élus majoritaires à savoir la confusion entre morale et politique.
La loi du 31 mai 1990 complétée par celle du 5 juillet 2000 tente d’ « établir un équilibre satisfaisant entre, d’une part, la liberté d’aller et venir et l’aspiration des gens du voyage itinérants à pouvoir stationner dans des conditions décentes et, d’autre part, le souci des élus d’éviter des installations illicites source de difficultés de coexistence avec leurs administrés ».
Un schéma départemental a été proposé par le préfet, la commune du Chesnay avait donc à réfléchir à la proposition de création d’une aire d’accueil pour 22 caravanes.
Aucune surprise quant à la tenue du débat, les « voleurs de poules » n’ont pas droit de cité au Chesnay, que ce schéma départemental, imparfait sans doute, tente de répondre aux difficultés de certaines communes ne trouble en aucune façon les élus chesnaysiens.
La réalité, c’est la dégradation d’un certain nombre de terrains privés ou publics par une occupation illicite des Gens du Voyage, les communes concernées attendaient de nous une réponse, le Chesnay a simplement, une fois de plus, confirmé son repli identitaire. Des terrains municipaux ont bien été évoqués mais il y manquait une chose essentielle : la volonté politique.
La politique doit nous permettre d’élaborer les règles du mieux vivre ensemble, elle fait mauvais ménage avec les préjugés.
Joëlle Welsing

Intercommunalité (décembre)

La presse régionale nous apprend que Monsieur le Maire du Chesnay a décliné l’invitation de rejoindre la Communauté des communes dite du « Grand Parc ».
En même temps nous apprenons qu’il a décidé d’élargir son horizon et, à cette fin, de se porter candidat aux élections législatives de la troisième circonscription des Yvelines.
Cette ambition, très légitime, nous laisse cependant perplexe, à moins que la nouvelle loi sur la décentralisation confonde circonscription et commune.
La logique du refus du « Grand Parc » apparaît alors clairement. Pourquoi diable ne serions-nous que les deuxièmes d’une Communauté alors que nous pourrions être les premiers dans une autre !!!
Le Grand Parc a inscrit, dans ses compétences, la politique du logement et du cadre de vie. Nous comprenons, en lisant le dernier éditorial d’Evénements, que nous ne voulions pas polluer notre vision au contact de celle des autres…dommage pour les infirmières et les personnels non médicaux de l’hôpital Mignot qui auraient pu bénéficier des avantages proposés par l’intercommunalité.
Tout cela laisse mal augurer d’un futur député qui ne peut pas regarder au-delà de sa propre commune.
L’Union Européenne va bientôt s’ouvrir à dix autres pays, mais Astérix veille.
Le Chesnay va rester le petit village gaulois cher à nos cœurs.
Seul contre tous, résistons !!!
Jean Labrousse

<onglet|titre=2003>

Et si l’on parlait du sujet qui fâche ? janvier (février)

Depuis un an, nous attendons un grand débat au sein du conseil municipal sur le logement social. Exercice difficile que d’exposer en quelques lignes à la fois la situation sur le Chesnay, les modifications de la loi SRU, des projets et des réalisations de mixité sociale mises en œuvre par des villes de droite et de gauche.
La recapitalisation et le changement de statuts de la société d’économie mixte Promocem (auparavant chargée des événements culturels sur Le Chesnay) en vue de l’acquisition de logements sociaux n’ont qu’un seul but, pouvoir choisir les familles relevant du logement social, faire le tri en quelque sorte. Aucun des élus de gauche ne siégent au conseil d’administration de Promocem et nous aurions aimé un petit peu plus de transparence.
L’argument du manque de terrains n’est pas recevable. Il y a des pistes offertes à la mixité sociale : achat d’immeuble ancien à réhabiliter, établissement de la liste des logements vides et incitation des propriétaires à relouer à des loyers plafonnés, à la clé travaux pris en charge où déductions fiscales importantes etc.
Ceci, en attendant une remise en cause du droit de propriété, tel que proposé récemment, par M. Borloo l’actuel Ministre de la ville.
C’est un problème politique majeur, la société française continue de se fracturer et nous ne voulons pas d’une société à l’américaine avec d’un côté des ghettos transpirants la misère et de l’autre des résidences ou la richesse est protégée par des miradors et des chiens de garde. Il faut donc se mettre au travail pour trouver des solutions, et une commission logement nous aurait permis de participer à ce travail.
Joëlle Welsing

Le passage du POS au PLU (Avrril)

Le Plan Local d’Urbanisme remplace le Plan d’Occupation des Sols.

Ce nouveau document d’urbanisme est beaucoup plus qu’une compilation de cartes, plans etc.
Il doit exprimer un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). Tout au long de son élaboration, la loi oblige les élus à la concertation avec les habitants, pour construire ensemble ce projet global, en accord avec la loi SRU, et avec comme objectif la mise en cohérence de tout ce qui fait une ville : habitat (mixité sociale), développement économique (faut-il appuyer l’extension du centre commercial Parly 2 ou favoriser le commerce de proximité), politique des transports (où peut-on réaliser des pistes cyclables), environnement (où peut-on accueillir les Gens du Voyage) etc.

Beaucoup de villes ont joué le jeu de la participation des citoyens dés la mise en œuvre de la révision : grandes ou petites communes, Boulogne-Billancourt avec une concertation via Internet, Versailles, Gif sur Yvette. Ceci est la marque, comme sur d’autres sujets, d’une volonté politique que nous n’avons pas encore ressenti au Chesnay où, pour l’instant, nous n’avons eu qu’une concertation à minima alors que la délibération du conseil municipal date du 29 avril 2002 : deux pages dans le journal « Évènement » des mois de juillet et août 2002.

Deux réunions publiques et des réunions à thèmes sont prévues (dates non précisées) nous ne pouvons qu’inciter vivement les habitants du Chesnay à y participer.

La démocratie participative est une denrée inconnue au Chesnay et il est vrai qu’une ville gérée comme une entreprise n’a pas besoin de citoyens.
Joëlle Welsing

Pourquoi n’a-t-on pas approuvé le budget de la ville ? (mai)

Les priorités de la gauche, présentées lors du débat d’orientation budgétaire, sont les suivantes
1. construction de logements sociaux,
2. réfection des équipements sportifs,
3. réfection du groupe scolaire du « Hameau »,
4. reconstruction de la bibliothèque.

La majorité municipale a préféré :
1. acheter les parkings vendus par EDF, 1M€,
2. vendre la « Ferme » pour y construire des logements de luxe,
3. reconstruire le centre technique, 3 M€,
4. terminer en un an la réfection de l’éclairage public, 3,2 M€,
5. financer une nouvelle étude pour décider du sort du « Hameau » et de la nouvelle bibliothèque !!!

De nombreux chesnaysiens, demandeurs de logements à des prix décents, doivent quitter notre ville, parfois après y avoir travaillé pendant des dizaines d’années.

Pourtant nos propositions sont réalistes. Qu’on en juge :

Pour respecter la loi SRU, non remise en cause par le gouvernement Raffarin, la ville du Chesnay devrait présenter un plan pour combler son déficit de 1300 logements sociaux.

Très modestement nous avons suivi le Sénateur Larcher - homme de gauche bien connu !- qui propose que, chaque fois que seront bâtis des logements privés, on construise 20% de logements sociaux.

Appliquée au Chesnay, la construction de la résidence du Parc Saint-Martin, entraîne la mise en chantier de 28 logements, soit une dépense d’environ 3M€.

Au taux actuel des prêts pris par la commune, la charge annuelle, couverte en grande partie par les loyers, serait de 0,2M€, à comparer au budget de la commune, 64M€.

Vous avez dit réduction de la fracture sociale !!

Le Centre Commercial dans notre ville. (juin)

Aujourd’hui, l’avenir du centre commercial fait partie des préoccupations de notre ville. En effet, il constitue le principal pôle d’activité économique du Chesnay.

Les grandes lignes d’un projet de réaménagement et d’extension ont été présentées en conseil municipal et en réunion publique. Des évolutions sont, sans doute, nécessaires. Toutefois, on ne peut éviter de se poser quelques grandes questions liées à l’avenir du centre commercial et de la ville :

  • Dans la course à la compétitivité, les centres commerciaux de la région se sont tous engagés dans une extension. La municipalité propose « des extensions contrôlées », est-ce bien la seule solution avec toutes les conséquences prévisibles sur les problèmes d’accès, sur les commerces de proximité de quartiers, etc. ?
  • Voulons-nous que le centre commercial devienne le principal lieu d’animations et de loisirs du Chesnay, « le cœur de notre ville », au détriment de la vie dans les quartiers ?
  • Est-ce bien autour du modèle « Envie - Plaisir - Tiroir caisse », selon l’expression de son concepteur (Jean-Louis Solal, « Évènements » avril 2003), que nous voulons organiser ce qui tend à devenir le centre de vie du Chesnay ? Est-ce bien le mode de vie dont nous rêvons ?

Pour nous, en tant que représentants de la gauche au Chesnay, ce n’est pas exactement notre vision du futur de la ville. En particulier, qu’en pensent les chesnaysiens dont les moyens ne leur permettent pas d’avoir accès à ce type de consommation ?
Des questions qui concernent directement l’ensemble des chesnaysiens et le devenir de notre ville.

Le logement social au Chesnay ( septembre)

La municipalité du Chesnay veut-elle, oui ou non, augmenter de façon significative son parc de logements sociaux ?

Est-ce souhaitable ? Est-ce possible ? se demandent beaucoup de nos concitoyens.

M.Raffarin n’a pas retiré l’obligation pour les villes d’atteindre 20 % de logements sociaux.
Le ministre de la ville, Jean-Louis Borloo, vient de lancer un plan ambitieux de renouvellement des logements sociaux pour les redistribuer géographiquement tout en les améliorant.

Il existe un nombre important de familles chesnaysiennes qui sont dans l’obligation de quitter la ville du fait du manque de logements à des prix abordables. Il est donc urgent de prévoir un plan pluriannuel de construction de petites et moyennes unités (en y incluant des logements intermédiaires) pour les besoins propres des personnes travaillant ou ayant travaillé au Chesnay.

La ville compte beaucoup d’actifs. Combien d’entre eux, caissière au centre commercial ou aide soignante à l’hôpital Mignot, peuvent se loger dans la ville ou ils travaillent.

Il y a pourtant beaucoup d’avantages à rapprocher les gens de leur travail, il y a moins de déplacement donc des économies d’énergie et surtout une meilleure qualité de vie.

Nous n’avons pas encore senti, au sein de la municipalité, un profond désir de mixité sociale et ce n’est pas la construction de logements de luxe sur le terrain de la Ferme qui nous rassurent.

Pour beaucoup de nos concitoyens, le social reste un des domaines de la gauche, nous aimerions que la municipalité démente ce point de vue.
Georges Masson.

Le développement durable (octobre)

Le développement durable, une « tarte à la crème » ?, selon l’expression de notre maire. Une notion complexe certes, mais qui est aujourd’hui clairement définie, et concerne des domaines aussi divers que l’environnement, l’économie, l’organisation sociale. Son objectif général : permettre à toutes les populations de satisfaire leurs besoins sans compromettre les possibilités des générations futures .

Cet été nous a rappelé certaines réalités : records de pollution battus, risques de pénurie d’électricité, phénomènes climatiques hors normes pour lesquels plus personne ne met en doute l’incidence des activités humaines,... Ceci a, à nouveau, mis en lumière les risques qui menacent notre environnement, que nous devons léguer aux prochaines générations, et l’avenir de la planète. La responsabilité individuelle de chacun , mais aussi collective, est maintenant directement interpellée, dans nos modes de consommation, de déplacement, dans nos politiques d’aménagement de nos villes, dans la façon dont la population est associée aux décisions.

Nombre de municipalités se sont déjà engagées résolument dans une démarche de développement durable, allant bien au-delà du seul tri des déchets, ou de gestion des espaces verts. Elles ont établi des plans d’actions sur tout un ensemble de domaines concernant la collectivité locale , ceci étant associé à une sensibilisation du public , considérée comme un élément essentiel.

Notre ville saura-t-elle être à la hauteur des enjeux à venir, sans attendre à nouveau les réglementations obligatoires ? Et sans oublier qu’avant d’entreprendre une action, il faut d’abord la conviction…

(Pour plus de détails, ou exprimer vos réactions, nous vous invitons à consulter le site www.lechesnay-a-gauche.org)

Année Européenne des personnes handicapées (décembre)

L’année européenne des personnes handicapées touche à sa fin et la municipalité n’a pas donné suite à notre proposition (formulée en février au débat d’orientation budgétaire) de profiter de cette occasion pour faire un bilan de l’existant, des besoins des associations, des institutions (à commencer par l’école), sachant que les handicaps sont multiformes et ne nécessitent pas la même prise en charge.
Entendons nous bien : nous ne reprochons pas à la municipalité de ne rien faire pour les personnes handicapées.

Nous pouvons d’ailleurs saluer l’initiative de l’ouverture
« Aux Artistes du Chesnay » d’un atelier d’arts plastiques pour adolescents handicapés. Nous regrettons la méthode, pas de vision à moyen ou long terme, pas de partenariat réel avec les structures pourtant nombreuses sur Le Chesnay.
Une fois de plus nous nous heurtons à une conception de l’action politique municipale uniquement gestionnaire des problèmes. Une action municipale ne se doit-elle pas d’inciter les citoyens à réfléchir et à modifier leurs comportements ?

Julia Kristeva, dans sa « Lettre au président de la République sur les citoyens en situation de Handicap », résume très bien l’enjeu :
« L’effort financier qui sera demandé à tous pour mener à bien ce chantier - lequel, je répète, me parait fondamental pour extraire le handicap de son isolement, revitaliser concrètement la démocratie, créer une véritable « citoyenneté partagée » - n’aboutira que si nous parvenons à sensibiliser, informer, former pour placer le débat ouvert par les personnes en situation de handicap au centre de la préoccupation politique ».

Il n’est peut-être pas trop tard pour inscrire cette volonté de « citoyenneté partagée » dans le Projet de Développement Durable (dans le cadre du PLU).

<onglet|titre=2004>

Un Conseil Municipal des jeunes ? (janvier)

En 2002, la municipalité a entrepris une réflexion et une redéfinition de la politique de la jeunesse, aboutissant à un schéma de développement et un plan d’actions. Elle indiquait notamment sa volonté de soutenir des initiatives et de responsabiliser les jeunes.
Dans cette perspective, la réflexion menée aurait pu être l’occasion de reprendre une initiative amorcée il y a bien des années, puis abandonnée : un conseil municipal des jeunes.

Aujourd’hui, il en existe environ 1.200 en France. Ces conseils constituent des lieux privilégiés d’apprentissage de l’engagement individuel et collectif dans la cité, de participation à la vie publique locale, de pratique de la démocratie. Ils présentent également d’autres intérêts, tels que de favoriser le rapprochement et le dialogue entre les générations, de même qu’entre les citoyens et leurs élus. Ils apportent aussi aux jeunes une connaissance concrète de la vie locale et du fonctionnement des institutions.

La mise en place de ces conseils municipaux de jeunes se révèle parfois délicate, voire cause d’espoirs déçus et de frustrations. Mais dans les municipalités où leur mise en place a été soigneusement préparée, et où des moyens d’accompagnement suffisants ont été prévus, ces conseils se sont révélés être des instances d’exercice de la démocratie locale très intéressants. Dans ce cas , c’est une formidable expérience qui peut susciter un réel enthousiasme des jeunes. Alors, à quand un nouveau conseil municipal des jeunes au Chesnay ?

Un budget spécifique et du personnel d’animation sont indispensables pour mener à bien les projets et soutenir les jeunes engagés dans ces conseils municipaux. Verra-t-on ce projet inscrit dans les prévisions du prochain budget 2004 ?

Question de méthode (mars)

L’opposition, dont nous faisons partie, est souvent accusée d’être non constructive, ce que bien entendu, nous contestons.
Ceci étant, pour faire de l’opposition constructive, il faut avoir une vision claire des projets de la majorité municipale et pouvoir accéder à l’information.

Il faut aussi que le Conseil Municipal ne se résume pas à être une chambre d’enregistrement des propositions, le plus souvent non documentées de Monsieur le Maire, mais un lieu de débats.
Par exemple nous attendons toujours un débat sur le logement social, maintes fois promis.
Les villes qui pratiquent un tant soit peu le dialogue avec la population, sont souvent des villes où les élus ont une vision à court, moyen et long terme.

Le fait de découvrir l’annonce de la réunion publique du 11 février par voie d’affiche illustre la façon dont
M Brillault envisage le travail avec l’opposition.
Le minimum aurait été que les conseillers municipaux en aient été informés et que cette réunion ait été préparée avec les élus et les représentants des quartiers or :

• En dehors de la réglementation de zonage, la commission urbanisme ne participe pas à l’étude des projets d’aménagement de la ville (centre commercial, transport en site propre, ...)

• Les commissions de quartier, éléments de base de la démocratie locale, n’existent pas et le conseiller municipal chargé de celles-ci a été obligé de démissionner.

Il est sûr que le Chesnay n’a pas besoin de se projeter dans l’avenir, ni dans l’intercommunalité d’ailleurs.
Chesnaysiens, dormez en paix, votre ville est gérée comme une PME. Au fait une entreprise a pour fonction première de faire des profits, c’est ce que l’on apprend dans tous les cours d’économie politique. Ce n’est qu’un nouveau glissement sémantique de Monsieur le Maire !
Joëlle Welsing

Impôts locaux et démocratie (mai)

L’expression partisane de l’éditorial du mois d’avril nous force à rappeler à Mr le Maire que le magazine du Chesnay est sensé s’adresser à l’ensemble des chesnaysiens et pas seulement à ses électeurs.

Ce texte évoquait l’actualité du vote du budget et des impôts locaux.
Avant le second tour des élections cantonales, un tract annonçait que le taux d’imposition communal allait diminuer de 0,5%.
Cette décision relève du conseil municipal qui ne s’est réuni que le mardi 30 mars !!! Étrange conception de la démocratie et faible considération pour les élus municipaux.
Cette proposition est une offre « généreuse » de 65.000 euros qui, ramenée à chaque foyer fiscal, ne représente pas grand-chose. Cette réserve d’argent aurait du faire l’objet d’un débat et non être utilisée à des fins électoralistes. Deux suggestions :

• financer la carte blanche de transport pour les personnes de plus de 65 ans ;

• pouvoir utiliser la carte famille dans différentes associations, comme cela se fait pour l’école de musique.

Nous avons voté contre ce budget, purement « gestionnaire ». Nous avons pris acte des projets pour 2004 et notamment de la réhabilitation des écoles de la rue du Hameau.

Mais aucun plan d’ensemble des réhabilitations des équipements sportifs ne nous a été présenté. Notons que la somme affectée au logement social n’a pratiquement pas augmenté par rapport à l’année 2003.

Les programmes immobiliers sur le terrain Chapelier rue de Versailles, sur le terrain EDF rue Caruel de Saint Martin ou sur la Ferme ne feront qu’augmenter l’offre de logements de luxe, à notre avis, sans intérêt pour la population du Chesnay.
Une programmation pluriannuelle devrait permettre de débattre des priorités, mais ceci relève de la démocratie, un mot que la majorité municipale ne semble pas avoir complètement intégré.
Joëlle Welsing

Commerces de proximité (septembre)

L’opposition dans un conseil municipal, peut adopter différentes stratégies, opposition systématique ou démarche constructive. Nous avons plutôt opté pour la seconde position. Parfois, faute d’être entendus, nous nous opposons purement et simplement.

Au conseil municipal du mois de juin, nous avons voté contre l’achat, par la municipalité, d’un local commercial situé rue de Versailles, car il ne rentre dans aucun plan d’ensemble de sauvegarde du commerce de proximité. Cet achat nous semble d’autant plus incohérent qu’il était justifié, entre autre, par le fait que l’association des Artistes du Chesnay occupe des locaux vétustes. Pourquoi, dans ces conditions avoir vendu il y a un an un local, rue de Versailles, occupé auparavant par le Club d’aéromodélisme.

L’association ne devrait occuper ces lieux que provisoirement, le local devrait retrouver sa vocation commerciale. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas acheter le marchand de journaux place Simard.
Nous ne sommes pas contre le rachat de locaux commerciaux, voir notre vote favorable à l’achat du Clairon, nous sommes contre l’incohérence, car gouverner c’est prévoir  !
Lors de l’élaboration du PLU, nous avions proposé qu’une réflexion soit engagée sur la zone très fragile de commerces de proximité de la rue de Versailles, qui va, de la rue des 2 cousins au terrain EDF. Il est temps que s’arrête enfin la disparition des commerces, indispensable à une vie de quartier. Les agences immobilières ou de voyages ne sont pas des services dont la population a besoin au quotidien.

Le maintien du commerce de proximité est une des propositions du PLU , nous espérons une forte mobilisation des chesnaysiens pour ces documents qui seront exposés salle Maurice Cointe et une forte participation à l’enquête d’utilité publique qui aura lieu courant septembre.
Joëlle Welsing

Intercommunalité et PLU (décembre)

L’enquête d’utilité publique sur le PLU s’est arrêtée le 16 octobre 2004. En attendant les conclusions du commissaire enquêteur, quelques remarques en guise de conclusion. Dans les documents mis à la disposition du public, nous avons noté avec satisfaction dans la lettre du Préfet que le paragraphe sur le logement social pointe l’absence d’objectifs précis sur la politique menée en matière d’habitat et l’insuffisance des moyens prévus pour satisfaire cette obligation. Les déclarations de bonnes intentions ne suffisent plus.

Il refuse également la seule proposition faite au sujet de l’aire d’accueil des gens du voyage, une Intercommunalité avec Versailles.Nous voudrions revenir sur l’utilisation du terme intercommunalité car il prête à confusion.

En effet, la ville du Chesnay appartient à plusieurs syndicats intercommunaux (le sitcom pour les déchets, le siarov et la sevesc pour la gestion des eaux, etc.).
Vu du Chesnay, l’intercommunalité autoriserait les gens du voyage à s’installer à Versailles (c’est mieux chez les voisins) mais comme nous ne faisons toujours pas partie du Grand Parc nous ne pouvons pas participer à l’élaboration du Plan Local de l’Habitat Intercommunal, dommage !

Il y a une loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain, mais la ville du Chesnay a visiblement du mal avec la solidarité.

Est-il vraiment raisonnable de continuer à refuser une structure qui nous permettrait de mutualiser les ressources de nos territoires ?

PS : Notre insistance par rapport à l’intercommunalité pourrait faire penser que nous avons des intérêts à sa réalisation, mais, malheureusement pour la démocratie, les élus d’opposition ne siègent pas au sein des communautés de communes.

<onglet|titre=2005>

Marche et vélo,le ramassage scolaire « écolo » (janvier)

Sous la houlette de l’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies, des villes incitent les parents à repenser leurs trajets domicile école, « la dépose minute » des enfants, en voiture, étant très fréquente.

Trente et une villes pilotes en Ile de France veulent
« renverser la dépendance automobile ».
Pour réduire la pollution et la congestion automobile près des écoles, ces communes mettent en place des « bus pédestres ou cyclistes » qui reprennent le principe du ramassage scolaire, avec un trajet, des horaires, des arrêts fixes et des parents accompagnateurs.

En 2001, Champigny sur Marne fut la première ville à mettre en place le bus cycliste, aujourd’hui une famille sur cinq a délaissé la voiture pour le vélo.
Lutter contre la « dépose minute », c’est aussi lutter contre le nombre d’accidents de la circulation. En 2001, ils étaient responsables du quart des décès des enfants de 5 à14 ans et de la moitié de ceux de 15 à 19 ans.

Ce fléau a poussé Rueil Malmaison à installer un balisage vertical et horizontal- flèches au sol et totem de couleur sur les trajets les plus fréquentés- six réseaux de pistes indiennes mènent aux six écoles. Cela a modifié les infrastructures et la voirie : création de zones où la vitesse est limité à 30 Km/h, suppression de place de stationnement ou rehaussement de chaussée.
« On pense que les parents perdent du temps en emmenant leurs enfants en voiture » estime le responsable du service Enfance.

Pour conclure, la moitié des trajets effectués en voiture individuelle font moins de trois kilomètres ; Les Européens consacre en moyenne 42 minutes par jour à conduire leurs enfants en voiture.

Municipalité et parents, chacun à sa place, ont un rôle à jouer, pour la sécurité, pour les économies d’énergies, contre la pollution.
Georges Masson

La vrai pauvreté et la fausse richesse.(février)

La vraie pauvreté est une notion qui revient très souvent dans les propos ou écrits de la majorité municipale.

Nous pensions que cette notion avait été définitivement abandonnée au 19e siècle. Se pose-t-on la question de savoir s’il y a de vrais ou de faux riches ? Il y a peut-être de faux pauvres mais je n’ai jamais lu dans « Evénements » qu’il y avait scandale, pour la finance internationale, à blanchir à tour de bras l’argent de la drogue. C’est un système économique qui est responsable du nombre de chômeurs et ce système, que l’on appelle aujourd’hui libéralisme, c’est le capitalisme. Il s’arrange de tout pourvu que cela rapporte. C’est cela sa morale.
Combattre « la pauvreté n’est le monopole d’aucun parti »*, certes mais rendons à César ce qui lui appartient, historiquement, les grandes avancées sociales sont le résultat des combats de la gauche. On peut cependant toujours réinventer l’histoire. Oui il y a une vraie question politique sur la redistribution des richesses et pas seulement en Europe. Nos pauvres sont riches par rapport à l’africain moyen.

« Le social doit trouver son financement dans le profit du capital » * mais c’est exactement ce que propose l’association ATTAC avec la taxe Tobin, contribution, parmi d’autres, à la réduction du clivage économique Nord-Sud. Mais il s’agit d’une solution au niveau international et non pas local ....

Chaque année, au moment du débat d’orientation budgétaire, nous nous interrogeons sur le budget du CCAS (centre communal d’action social) qui, nous semble-t-il, devrait augmenter compte tenu, entre autres, de l’accroissement du nombre de chômeurs, de la prise en charge des personnes handicapées et des personnes âgées . Chose extraordinaire, au Chesnay le budget social diminue.

Ainsi est faite la preuve qu’en construisant essentiellement des logements de luxe, la municipalité a éradiqué la pauvreté… au Chesnay.

  • éditorial du mois de décembre 2004.

Souriez, vous êtes filmés ! (avril)

Souriez, vous êtes filmés !

Lors du débat d’orientation budgétaire du 15 Février, Mr le Maire a annoncé l’étude d’un projet de vidéosurveillance afin de répondre à une augmentation des vols ( dans les appartements ou de voitures) , qui aurait été constatée depuis plusieurs mois.

Depuis que P. Balkany a quadrillé Levallois-Perret de près de 100 caméras en 1990, la surveillance urbaine s’est largement développée, banalisant peu à peu une « société de la surveillance ». Les systèmes vidéo ont fleuri dans divers secteurs, et en particulier dans les villes, grâce à la demande des habitants pour une plus grande sécurité, la réputation de bonne rentabilité électorale de ces systèmes, ainsi que la pression commerciale des sociétés privées ayant aussi contribué à leur multiplication.

  • En France, 150 entreprises se partagent le marché de la vidéosurveillance, pour un chiffre d’affaire annuel de 2 milliards d’euro, toutes catégories confondues. Jusqu’en 2001, près d’un million de caméras auraient été vendues en France. En Ile de France, entre 40 et 50 villes , à majorité de droite, ont mis en place ou prévu un système municipal de vidéosurveillance urbaine. Puteaux a par exemple commencé à installer une centaine de caméras, et en prévoit au total 300 . Mais le pays champion d’ Europe est la Grande-Bretagne, avec 2,5 millions de caméras installées en 2001, dont 150.000 à Londres !

Au-delà de l’aspect éthique, le bilan a été bien souvent sans aucun rapport avec le résultat escompté, se contentant, au mieux, de déplacer la délinquance plutôt que de la supprimer, et ceci, au prix d’investissements considérables. De l’avis de spécialistes, la vidéo surveillance permet davantage de combattre le sentiment d’insécurité que l’insécurité elle-même.

  • En 1995, le maire de Levallois-Perret commandait un audit d’où il ressortait d’une part, « un coût de fonctionnement considérable au regard de la fonctionnalité de l’outil mis en place » (3 Millions d’euros pour l’installation, 300.000 euros par an pour le fonctionnement), d’autre part, une quasi totale inutilité au vu de l’objectif initial (déclenchement de 2 flagrants délits en 8 ans !). Il avait ensuite annoncé lors du conseil municipal du 19.2.96 la suppression de 30 à 50% des caméras. Par contre le maire de Cannes se déclare publiquement satisfait du résultat. Il est vrai que Cannes était jusqu’à maintenant en queue de peloton au palmarès de la sécurité urbaine.

Quant à l’utilisation qui en est faite, il existe bien des garde-fous juridiques censés encadrer son utilisation, mais là aussi, souvent inefficaces. Certains pays européens ont d’ailleurs choisi de mettre totalement hors-la-loi ces systèmes de surveillance.

  • La loi du 21 janvier 1995 est censée réglementer l’utilisation des systèmes de vidéosurveillance. Dans la pratique, un nombre important de caméras semble être utilisé sans déclaration préalable, ni contrôle. Quant à l’utilisation effective, on voit que celle-ci n’est pas toujours à l’abri de détournements de leur rôle strict initialement défini. Pour exemple , à Asnières en 2004, la tentative d’utilisation de certaines caméras en cours et à des fins de campagne électorale par le chef de cabinet du Maire.
  • La technologie aide parfois à aller même plus loin que le simple visionnage passif. A Newham, dans l’Ouest de Londres, les caméras ont été couplées en 1998, à un logiciel de reconnaissance automatique des visages qui compare les figures des passants à celles des criminels locaux.
    Par contre le Danemark s’est interdit l’utilisation de ces systèmes de surveillance urbaine
    .

Avec la vidéosurveillance, c’est toute une conception de notre ville qui est en jeu. Une ville qui caresse l’individualisme ambiant dans le sens du poil, et déresponsabilise les habitants et les acteurs sociaux. « Un village tranquille » protégé des « envahisseurs » par ses armées de caméras, est-ce bien l’avenir dont les chesnaysiens rêvent pour leur ville ?

  • Aujourd’hui, dans notre environnement, des caméras de surveillance , en nombre limité, peuvent être utiles voire nécessaires dans certains lieux stratégiques (banques, parkings, etc..). Mais pour assurer la sécurité urbaine une présence humaine sur le terrain est bien plus utile.

Quelques liens sur le sujet :

http://www.transfert.net/a9605

http://souriez.info/

http://www.monputeaux.com/securite/

http://www.unil.ch/webdav/site/igul/shared/Vues_sur_ville/No%2012-2005.pdf
etc...

( la version courte de cet article est paru dans le bulletin municipal Les Evénements, mois d’avril 2005 )
Emmanuel TILLOY

Le vote du budget a eu lieu le 31 mars 2005

Chaque année, nous pourrions reprendre à l’identique nos remarques des années précédentes. Les documents qui nous sont fournis pour l’examen du budget sont à l’image de celui-ci : purement gestionnaires.

  • Aucune note de synthèse pour nous permettre de retrouver dans les chiffres les grandes déclarations du débat d’orientation budgétaire.
  • Pas de rapport d’activité du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), pas de bilan ni d’évaluation des actions engagées.
  • Chaque année se pose la question de l’augmentation ou de la baisse des impôts locaux, alors que la question principale est bien : que fait-on de ces impôts ?
    Il serait temps qu’une vrai politique fiscale s’installe au Chesnay et que cesse cette politique de yoyo.
    Pour cause d’élections cantonales on baisse les impôts de 0,5% en 2004 ; en 2005 deux entreprises partent du Chesnay, c’est un manque de 268.000 euros pour la taxe professionnelle, on augmente donc la taxe sur le foncier bâti de 6%.

Voté au mois de février l’un des 5 axes du PADD était « conforter le tissu économique », la question devient : quelles actions la municipalité a elle engagées pour pérenniser les emplois de la ville. Départs de Renault, Peugeot, Sodexho…

Nous n’avons pas trouvé le côté ambitieux de ce budget. Et si la réhabilitation du groupe scolaire du Hameau, attendue depuis dix ans, est entreprise, entretenir le patrimoine est bien le minimum que puisse faire une municipalité.
Nous pourrions résumer en disant que pendant une décennie, il ne s’est pas passé grand-chose sur Le Chesnay pour cause « d’opération Matra »… ! M le Maire peut enfin s’occuper des besoins de ses concitoyens, car passer de 400 m2 de bibliothèque à 1800m2 (norme pour une ville de 30.000 habitants) montre bien le sous équipement culturel dans lequel nous vivons.

Le développement durable , toujours une priorité ! (juin)

Le projet de bibliothèque/salle multifonctionnelle était à l’ordre du jour du conseil municipal du 14 avril 2005. A cette occasion, nous avons exprimé à nouveau notre regret que les aspects environnementaux, gestion des énergies dans le sens d’un développement durable n’aient pas été un axe fort de ce projet. Encore une fois, la réponse et les réactions se sont situées dans le registre de la dérision. Encore des lubies d’écolos soixante-huitards attardés !

Faut-il être sourd à ce point pour ne pas entendre le signal d’alarme des experts environnementaux ! Tous font le constat évident des dégradations visibles au niveau de la planète. La plupart sont unanimes pour prédire des profonds bouleversements sur notre Terre au cours de ce siècle si ne sont pas entrepris rapidement des changements de comportement en profondeur : dans l’économie des énergies, dans l’utilisation d’énergies nouvelles, dans l’utilisation de matériaux respectant l’environnement,...

Des municipalités se sont déjà engagées avec détermination dans des plans d’actions concrètes vers un développement durable, car elles ont bien compris que ceci devait être une de leurs priorités, et que l’avenir des générations futures en dépendait. Peut-on espérer que le Chesnay fasse un jour partie de ces villes-là ?
Juin 2005
Emmanuel TILLOY

Trotski et le logement social (septembre)

« Le logement social, on le fait intelligemment, pas en fonction d’obligations trotskystes ».

Monsieur le Maire, lors d’un des conseils municipaux du mois de juin 2005, nous a encore impressionnés par une de ses formules sentencieuses.

Imposer 20% de logements sociaux aux communes de plus de 5000 habitants est donc une mesure révolutionnaire....cette loi, non abrogée par la droite prouve qu’il y a sûrement à droite des hommes ou des femmes qui ne savent pas qu’ils sont de gauche et révolutionnaires.

Les mots sont importants et ce ne sont pas les dix logements sociaux de la place de la Redingote qui marquent une réelle volonté politique de la ville en faveur de la mixité sociale.

Nous attendons donc, avec impatience, un plan réel et intelligent qui ouvrira enfin cette ville à toutes les catégories sociales même si elles ne sont pas du Chesnay.

Cela devient urgent car selon une étude de la section régionale de l’INSEE, 35% des SDF recensés en Ile de France ont un emploi. Un autre recensement de l’Institut mené en 2002 au niveau national, dans les communes de plus de 20 000 habitants, aboutit au chiffre de 26%.

Dans l’immédiat, pour ce qui est du Chesnay, droite ou gauche, là n’est pas la question, il n’y a de vrai que le béton, surtout s’il est de luxe.

Le choix de l’énergie (octobre)

La construction des premiers HLM chauffées par panneaux solaires vient de commencer à Montigny le Bretonneux. Les locataires de ces 27 logements sociaux entreront dans les murs dans un an. Ils ne verront pas la différence, pourtant les T3-T4-T5 seront alimentés en eau chaude sanitaire grâce à l’installation de capteurs solaires thermiques.

Choix écolo pour l’éclairage des parties communes fourni par une autre installation solaire « photovoltaïque », les rayons du soleil sont transformés en électricité.
Au total 91 m2 de panneaux seront posés sur les toits. La future cité administrative des Mureaux, elle aussi, sera chauffée à 60% aux rayons d’Apollon. Particulièrement avantageux en ces temps de hausses scandaleuses du pétrole et du gaz.

Les futurs habitants des logements de Montigny diviseront leurs factures par deux et économiseront 100€ par an. Ils émettront 13t de CO2 en moins par an.
Malgré ses avantages, les Yvelines sont à la traîne par rapport aux autres département de la région, elle-même sous alimentée en énergie solaire.

L’argument du manque de soleil dans le Nord ne tient pas, là ou il faut 1m2 dans le Tarn, il faut prévoir 1,20m2 ici. Si elle est gratuite et inépuisable, c’est son installation plus onéreuse qui porte souvent préjudice à l’énergie solaire.
Dans le cadre de sa politique de l’énergie, la région Ile de France, dans le cas de Montigny, finance les énergies renouvelables, 18200€ ont été versés au bailleur social qui mène l’opération.

En 2006 la région envisage d’étendre ses aides notamment aux copropriétés.

Le pétrole, le gaz en constante augmentation, le choix des énergies renouvelables doit attirer toute notre attention.
Georges Masson

Nouvelle politique tarifaire (novembre)

Au mois de juin 2005, le rapport de présentation qui accompagnait la délibération sur la nouvelle politique tarifaire de la ville nous a laissé perplexes.

Axer une refonte sur le constat que la participation familiale est faible, voire très faible pour certaines activités et le fait qu’un objectif important de cette politique est « ne pas augmenter la part supportée par la ville », ne nous semble pas suffisant pour rendre cette politique plus lisible aux yeux des familles. Le mot éducation ne figure pas dans ce rapport or il s’agit bien d’accompagner les familles dans le scolaire et le périscolaire.

Que veut-on promouvoir ? Les familles nombreuses ou l’éveil, l’épanouissement individuel ou l’esprit collectif de chaque enfant. Y a-t-il des activités à privilégier ? La combinaison revenus et nombre d’enfants se fait-il réellement au profit des revenus les plus bas ?

Faute de temps et de volonté, ces questions n’ont malheureusement pas été abordées lors des réunions de travail, puisque le débat a porté exclusivement sur des chiffres. Nous avons eu le sentiment d’assister à un mauvais conseil d’administration d’entreprise décidé à rentabiliser au maximum l’argent investi.

L’intérêt de cette refonte était aussi de pouvoir débattre des priorités quant au besoin des familles. Nous pensons qu’il est important que les tarifs correspondants aux plus bas revenus ne soient pas augmentés, ou au moins ne dépassent pas le taux d’inflation.
Pour ne prendre qu’un exemple, celui du centre de loisirs, 9% d’augmentation pour les revenus les plus bas n’est pas acceptable.

Pour nous il n’y a pas d’avancée notable dans les orientations de cette nouvelle politique tarifaire.
L’important au final étant de ne pas augmenter les impôts, nous retombons dans une vision uniquement gestionnaire.

<onglet|titre=2006>

Bonne nouvelle année ! (janvier)

En ce début de janvier, nous souhaitons à tous les chesnaysiens et chesnaysiennes une excellente nouvelle année 2006.
Traditionnellement, c’est l’époque où l’on formule des vœux pour l’année qui vient, vœux de bonheur en famille, vœux d’accomplissement dans le travail, vœux de meilleure santé, ... mais en pensant en premier lieu à tous ceux qui sont confrontés à de grandes difficultés dans chacun de ces domaines essentiels de leur vie.

La période des vœux, c’est aussi l’occasion d’imaginer ce qu’on pourrait souhaiter pour l’ensemble des habitants du Chesnay :

  • des lieux d’échanges et des espaces de réelle participation des habitants, permettant l’évaluation des projets existants et l’expression des vraies priorités pour notre ville.
  • une information transparente, moins subtilement contrôlée, s’adressant à des citoyens responsables
  • une ouverture d’esprit qui nous fasse penser la solidarité au-delà de l’enceinte du cadre de vie privilégié de notre ville, et sortir de l’obsession sécuritaire.
  • des projets qui contribuent à réduire les déséquilibres de notre ville : dans les disponibilités de logements et d’emplois, dans la répartition des diverses catégories socio-professionnelles et des différentes générations,... et qui ne continuent pas à les accentuer,
  • l’intégration de l’idée de développement durable dans la vie de la commune, pour préserver l’héritage que nous allons léguer aux générations futures.
    Alors, osons rêver d’une bonne nouvelle année 2006 !

Emmanuel TILOYL

Projet Bibliothèque / Salle Multifonction /Parkings (février)

Passer de 400 m2 à 1800 m2 de bibliothèque et avoir une salle de spectacle de 600 places est un projet enthousiasmant pour la ville.
En un an, l’enveloppe des travaux (bibliothèque + salle) est passée de 10 823 000€ à 17 238 000€ sans que cela n’émeuve l’équipe majoritaire.

Pour ce qui concerne la bibliothèque, je n’ai aucune réserve sur le projet. Le seul bémol concerne le fait qu’il n’y aura pas de supports sono ou vidéo accessibles au prêt. La justification donnée est que dans 18/20 mois ces supports n’existeront plus ! Une clé USB suffira pour venir télécharger, musiques et films.

Etant donné les problèmes suscités par le projet de loi DADVSI sur la propriété intellectuelle et la diffusion sur Internet, on peut douter que tout soit en place pour l’ouverture de la bibliothèque en 2008. Plus grave, une partie de la population qui ne possède pas d’ordinateurs en sera exclue. Sans doute le fameux PPP, partenariat public privé, est-il ici oublié au profit des seuls loueurs privés de vidéos.

Pour la salle multifonctionnelle, l’intercommunalité me semble incontournable pour un tel projet. La location à des entreprises est déjà évoquée ; dans ce cas, à quoi bon dépenser une fortune en équipements scénographiques. Effectivement, la culture est tout sauf rentable.

N’oublions pas que la salle Maurice Cointe,qui a d’ailleurs coûté plus du double des prévisions, est manifestement sous utilisée. Ceci illustre qu’un tel projet aurait demandé une réflexion tenant compte des besoins réels.
Par exemple, une salle permettant l’accueil des vœux du maire ou les spectacles des associations pourrait suffire et permettrait la construction d’une médiathèque entièrement conçue selon les normes du développement durable. Certes, cela est plus onéreux en terme d’investissement mais l’est beaucoup moins en fonctionnement, donc finalement plus économique.

C’est là surtout un vrai choix politique. Le Chesnay pourrait ainsi réellement revendiquer le titre de ville nature

H.L.M : des logements encore trop inaccessibles.(mars)

Comme dans le privé, certains organismes HLM privilégient les ménages solvables et considèrent les travailleurs pauvres comme des locataires « à risque ». Etre au SMIC ou en CDD peut constituer un risque rédhibitoire.
Pour certains organismes, même avec un CDI, le risque peut prendre la forme d’un dossier à deux SMIC et trois enfants.

Normalement tous les demandeurs de logements sociaux sont sur un pied d’égalité. Malheureusement, certains profils de locataires sont systématiquement rejetés.

Jean- Baptiste Eyraud, porte parole de l’association Droit Au Logement évoque un autre obstacle, la disparition des règlements départementaux d’attribution, supprimés par la loi « Engagement national pour le logement ». Ceci risque de provoquer une forme de clientélisme puisque les critères d’attribution de l’Etat mis en pratique localement par les préfets, disparaissent au profit de ceux des réservataires que sont les municipalités, le 1 % patronal, les agglomérations à compétences logement ou les préfectures.
Le privé peut-il aider à résorber la crise du logement ?
Certains bailleurs privés demandent des cautions de cinq à sept fois le montant des loyers- quand on sait qu’à Paris un T2 coûte au bas mot 650 euros- cela restreint le nombre potentiel de personnes visées. Avec des niveaux de loyers très élevés, un nombre sans cesse croissant de garanties que les demandeurs ne peuvent bien souvent pas réunir, la sélection est mécanique.

Pour revenir au Chesnay, n’oublions pas que des personnes ayant des revenus modestes ou des jeunes employés avec un CPE ne trouveront pas leur place dans des logements sociaux intermédiaires comme ceux proposés par l’OGIF, rue Caruel de St Martin.

Georges Masson.

Le DOB (avril)

Monsieur le Maire nous a déclaré, au conseil municipal de février, que les débats d’orientation budgétaire étaient creux. Encore faudrait-il pour débattre, une note synthétique présentant les investissements envisagés pour l’année à venir et une perspective des années suivantes. C’est ce que nous faisait espérer sa déclaration et nous nous préparions à un intense débat politique. Malheureusement, les documents de travail ressemblaient étrangement à ceux des années précédentes.

Pour faire des contrepropositions constructives, il faut avoir une vision claire des projets de la majorité municipale.

Deux chiffres nous ont généreusement été donné ce soir là : la vidéo surveillance, pour un montant de 200.000 € et le réaménagement du jardin de l’ancienne mairie avec augmentation des parkings pour 400.000€. Le projet de bibliothèque /salle polyvalente est définitivement scellé sans réel débat. La ville devra donc supporter pour la salle polyvalente un coût d’investissement lourd sans parler du fonctionnement. La protection de l’environnement n’est toujours pas à l’ordre du jour, pas de mesure d’économie d’énergie envisagée !
Le principe même d’une telle salle ne se justifie par aucune urgence puisque nous ne sommes pas dans un désert culturel.

Le problème politique majeur du Chesnay est que notre maire et son équipe voient Le Chesnay comme un village isolé du reste du monde. Je n’ai pas entendu une seule fois le mot solidarité. Pourtant nous ne vivons pas coupés du monde, les évènements d’octobre 2005 dans les banlieues nous interpellent, si nous ne prenons pas la mesure réelle de ce qui s’est passé, alors nous irons vers de plus en plus de violence et je ne suis pas sûre que la vidéo surveillance soit la réponse au problème.

Nous resterons une année de plus avec un débat creux, en espérant qu’un jour, peut-être...
Joëlle Welsing

Ne cherchez pas ! (mai)

Dans le numéro des Evénements d’Avril, le budget de la ville était présenté pour l’année 2006. Un budget sensé « répondre aux besoins de l’année » et « anticiper l’avenir » comme l’annonce Mr le Maire dans son éditorial. Un budget guidé par « l’action et la raison », conclut-il.
De l’action en 2006, ce n’est pas douteux au vu des projets en cours ; nous avons d’ailleurs approuvé certains d’entre eux qui correspondaient certainement à une nécessité. Mais peut-on parler de raison quand on constate le déséquilibre évident entre les investissements d’équipements publics d’une part, et ceux des secteurs tels que le logement social , d’autre part. D’ailleurs, dans la présentation du budget, ne cherchez pas cette dernière rubrique, elle n’y est pas. Et pour cause, le budget réel qui y est consacré cette année est dérisoire. Pourtant, c’était bien un des objectifs majeurs annoncés par Mr le Maire en début d’année lors de la cérémonie des vœux !
Alors, le logement accessible ne ferait-il plus partie des priorités, des « besoins de l’année » ? La liste d’attente des centaines de demandes de logements HLM a-t-elle fondu avec l’arrivée des beaux jours ? On nous objecte que la ville a pu inciter à la création de logements aidés dans certains nouveaux programmes immobiliers. Mais , encore une fois, à quels niveaux de revenus seront-ils accessibles ?
C’est une des raisons pour lesquelles notre groupe ne pouvait voter pour la proposition de budget qui nous était présentée le 30 mars.

Charte ville handicap

En juin 2005, le groupe « le choix de l’avenir » posait une question écrite sur la création d’une commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées dans le cadre de la loi du 11 février 2005. Cette commission devait être constituée, nous l’attendons...

A plusieurs reprises, nous avons abordé le sujet du handicap, pas au CCAS puisque nous n’y sommes pas représentés, mais au moment des débats d’orientation budgétaire. La réponse est pratiquement toujours la même
« chaque année, nous abaissons un certain nombre de trottoirs pour faciliter la vie des personnes en fauteuil roulant ». Il y a d’autres mesures envisageables comme les bandes podotactiles aux abords des passages piétons, l’installation des feux tricolores équipés de système sonore à destination des personnes mal voyantes.
Il suffit d’aller en Belgique ou aux Pays Bas pour s’apercevoir de notre retard à ce niveau.

Même en France, beaucoup de villes n’ont pas attendu la loi pour instaurer des commissions extra municipales, des comités de liaisons, le nom importe peu.
Adhérer à la charte ville-handicap permet à des élus, des agents municipaux, des représentants d’associations et des habitants de se rencontrer pour recenser à l’échelon local les mesures et informations sur l’ensemble des handicaps.
La Maison du Handicap (échelon départemental) ne résoudra pas tous les problèmes. Il y a l’aménagement urbain, élément le plus visible, mais il reste à soutenir les familles par une meilleure information, à dissiper les peurs, pourquoi ne pas mettre en œuvre au niveau communal l’obligation d’embauche de travailleurs handicapés.

La charte ville-handicap permet d’inscrire à tous les échelons de la ville la volonté de créer les conditions d’une citoyenneté partagée.

Sécheresse- L’eau, un bien précieux. -septembre)

Les communes ont la responsabilité du service public de l’eau. Souvent elles se regroupent pour mettre leurs moyens en commun et créent un établissement de coopération intercommunale (syndicat des communes, district, communauté de communes) qui accomplit cette mission. Les communes, ou le regroupement, financent et gèrent le service de l’eau et de l’assainissement. Elles peuvent aussi déléguer à une entreprise privée, par différents contrats, mais elles n’en restent pas moins responsables.

Chaque année dans les communes de plus de 3500 habitants, la maire ou le président du syndicat des eaux présente à son assemblée un rapport sur le prix et la qualité des services des Eaux. Les différences de prix sont parfois énormes, moins de 1€ le m3 dans la commune la moins chère et plus de 5€ dans la commune la plus chère.

Si l’eau est considérée comme un produit vital et fondamental, doit-elle être traitée comme une marchandise ? Le prix du KW/h électrique ou gaz est encore identique sur tout le territoire. Plusieurs facteurs expliquent ces différences de prix, la qualité de l’eau, une commune qui a la chance de disposer d’une ressource d’eau quasiment potable aura peu d’investissement en usine de traitement. A contrario d’une commune qui puisera dans les eaux usées pèsera lourd sur la commune qui s’est équipée d’une station d’épuration au contraire de celle qui rejette les eaux usées dans la nature.

Dans les Yvelines, les nappes phréatiques sont au plus bas, elles sont classées au seuil de crise renforcée. La situation s’est aggravée par rapport à la fin du mois de juin, en raison des fortes chaleurs et à la faiblesse des précipitations en juillet.
Economisons ce bien précieux. Privilégions la douche à la place du bain. Faisons la chasse aux fuites. Il est interdit de laver les voitures, de remplir les piscines, d’arroser les pelouses. Faisons preuve de responsabilités.

Georges Masson. (2 août 2006)

Tarif personnalisé.(octobre)

En juin 2005 la carte famille était supprimée et remplacée par un tarif personnalisé. En novembre 2005 j’écrivais quelques lignes dans « Evènements » pour résumer notre position : nous étions favorables à l’adoption de cette grille qui simplifie le travail administratif et permet de calculer un tarif personnalisé pour chaque famille. Mais aucun débat n’ayant eu lieu sur les taux de participation et les revenus plancher et plafond ce nouveau mode de calcul ne pouvait nous satisfaire.
Pour marquer mon désaccord, j’ai décidé de m’abstenir pour toutes les délibérations à venir ou le tarif personnalisé interviendrait.
Ce n’est, évidemment, pas une prise de position contre les classes découvertes ou les animations du centre de loisirs ou de l’Esc@le.

Les questions éludées lors des précédents débats restent d’actualité :

  • Que veut-on promouvoir les familles nombreuses ou l’éveil, l’épanouissement individuel et l’esprit collectif de chaque enfant ?
  • Y a-t-il des activités à privilégier ?
  • Le mixage revenu et nombre d’enfants se fait-il réellement au profit des revenus les plus
    bas ?

Pour moi, pas d’avancée notable dans cette nouvelle politique tarifaire, l’important au final étant de ne pas augmenter les impôts, on retombe dans une vision purement gestionnaire.

Il n’est nullement question d’écrire que rien n’est fait au Chesnay pour le scolaire et la jeunesse, mais plutôt de constater que l’éducation et la culture ne sont pas des priorités.

Joëlle Welsing

Réduisons vite nos déchets, ça déborde ! (novembre)

La gestion des déchets ménagers était un thème de l’un des derniers numéros des Evénements. Après le tri sélectif et la réduction des déjections canines, que pouvons-nous faire d’autre ? Rien, affirme un responsable environnement de la ville. Bien sûr que si ! répondons-nous.

Trier est nécessaire, certes, mais réduire les déchets à la source devient désormais aussi une priorité absolue. Les déchets ménagers diminuent, mais les autres déchets, recyclables ou non, augmentent. Or il est impératif de les réduire globalement très fortement. (1)

Sur ce thème et devant l’urgence du problème, le ministère de l’Ecologie et du Développement durable a lancé pour la 2e année consécutive la campagne « Réduisons vite nos déchets, ça déborde ! » , en partenariat avec l’ADEME et d’autres acteurs, du 9 au 15 octobre. Ces campagnes sont destinées à sensibiliser la population et sensées être relayées par les collectivités locales. En avez-vous entendu parler au Chesnay ? Alors que toute une série
d’actions concrètes au quotidien peuvent être proposées, alors que des actions de sensibilisation dans les établissements scolaires peuvent motiver fortement des jeunes, alors qu’un dialogue avec des entreprises locales est également nécessaire sur ce sujet,... (2)
Comment alors oser parler de « volonté politique » dans ce domaine quand on passe à côté de problèmes urgents tels que celui-là ? Comment invoquer le tri sélectif comme exemple de « volonté politique » en matière d’environnement, alors que les municipalités en ont l’obligation depuis 4 ans ?
La loi du 13 juillet 1992 incitait les collectivités locales à instaurer le tri sélectif, et le rendait obligatoire à l’échéance du 1er juillet 2002. Ce n’était donc plus un choix pour la municipalité à partir de cette date.

Les thèmes environnementaux reviennent en force ces derniers mois, en partie à la faveur des prochaines échéances électorales, mais surtout parce que les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement et l’avenir des hommes et de la planète sont de plus en plus évidents, associés à un phénomène d’accélération. C’est maintenant l’un de premiers facteurs qui faudra prendre en compte pour mesurer le niveau de responsabilité des responsables politiques.
Emmanuel Tilloy , Conseiller municipal
(10 octobre 2006)

Des extraits de cet article sont parus dans l’espace « expression politique » du journal Les Evénements Novembre 2006.

Pour plus d’informations sur le problème des déchets et sur la campagne 2006 :

(1) Chaque français génère en moyenne 360 kg de d’ordures ménagères par an, soit au total environ 24 millions de tonnes, dont 50% sont mis en décharge, et 45% sont recyclés ou valorisés. Ce terme de « valorisation » recouvre toutefois le traitement par incinération (28%) , qui , malgré les réglementations européennes de ces dernières années, reste un facteur de pollution important (dioxines, furanes, métaux lourds, etc..)

(2) A titre d’exemple, quelques suggestions proposées par l’ADEME :

. Choisir les produits au détail ou en vrac

. Préférer les sacs réutilisables pour faire les
courses

. Indiquer « STOP PUB » sur la boite aux lettres

. Utiliser les produits jetables uniquement à bon escient

. Limiter les impression papier au bureau comme à la maison

. Boire plutôt l’eau du robinet

. Privilégier le bon conditionnement

. Privilégier les produits avec moins d’emballage

. Economiser les piles

. Réutiliser ce qui peut l’être

. Fabriquer son compost

. Opter pour des éco-recharges

. Choisir des produits avec les labels environnementaux

. .....
Dans le cadre de cette campagne, des initiatives sont prises dans toute la France pour sensibiliser à cette question : animations dans les écoles, à la sortie d’hypermarchés, expos et animations grand public, avec souvent une implication d’associations locales. En cas de panne d’imagination, situation assez fréquente dans notre municipalité, il suffit de consulter toute la liste des initiatives recensées sur le site de la campagne.

Démocratie et site propre.(décembre)

Au conseil municipal du mois d’octobre, Monsieur le maire a demandé à l’opposition de ne pas politiser la future concertation sur le site propre ( axe prioritaire en autobus reliant Versailles et le Chesnay) en ne faisant pas paraître d’article dans le journal « Evènements ».

Sur le coup, cette proposition nous a laissés sans voix. Comme nous sommes au conseil municipal pour faire de la politique, nous ne pouvons accepter une telle proposition. Les problèmes environnementaux et le logement social, que l’on retrouve dans la notion de développement durable, sont devenus les motifs les plus fréquents de nos interventions écrites ou orales. Pourquoi nous priverions-nous des quelques lignes offertes ici grâce à la loi démocratie de proximité ?.


Deux articles sont déjà parus dans la presse locale sur le sujet, et le projet du site propre Versailles-Le Chesnay figure dans le plan local d’urbanisme (consultable sur le site Internet de la ville www.lechesnay.fr).Nous vous invitons donc dès à présent à réfléchir sur ce sujet.

Pour nous, la démocratie participative ne doit pas se borner à écouter les habitants, quartier par quartier, en espérant que le projet de transport en commun n’aura pas l’aval de la population.

Si une étude approfondie démontre les bénéfices à terme d’un tel projet, la responsabilité politique des élus est aussi d’expliquer, de convaincre, au besoin d’imposer une solution pour dépasser l’horizon des intérêts personnels.
Beaucoup de scientifiques et de personnalités de la société civile parlent d’urgence en matière environnementale, le site propre est donc le sujet par excellence qui va nous permettre d’encourager les chesnaysiens à réfléchir au futur et au monde que nous voulons léguer à nos enfants.
Joëlle Welsing

<onglet|titre=2007>

Information et démocratie (janvier)

Dans le dernier numéro des Evénements , notre groupe d’élus a découvert , comme la plupart des chesnaysiens, l’annonce de la réunion publique du 14 Décembre, organisée par le Maire , et censée faire le tour des sujets importants de la ville. Découvrir cette information quelques jours avant la date nous a choqués, mais finalement ne nous a pas particulièrement surpris.

Ceci n’est simplement que le révélateur du peu de cas qui est fait des élus qui ne font pas partie du groupe majoritaire. L’information fournie se situe généralement au niveau du minimum réglementaire, quelquefois totalement insuffisante pour émettre des avis en réelle connaissance de cause. Les documents préparatoires au débat sur le budget en sont chaque année un exemple récurrent. Il existe bien des commissions destinées à préparer les délibérations du conseil municipal. Mais il ne s’agit la plupart du temps que de commissions purement formelles, qui ne servent qu’à entériner les choix de la majorité, et ne sont nullement des instances de réflexion et de vrai travail sur les projets importants concernant les chesnaysiens. Occasionnellement, une réunion avec une partie, voire l’ensemble, des élus est organisée par le maire sur un sujet particulier, mais jamais dans des conditions qui permettent un travail effectif en concertation.

Comment peut-on se flatter d’une collaboration harmonieuse avec les élus d’opposition quand il n’y a réellement aucun travail en commun digne de ce nom sur les sujets majeurs ?

Comment peut-on se déclarer au service de tous les chesnaysiens quand on a aussi peu de considération pour les élus qui n’appartiennent pas à la majorité ? Le respect des élus , c’est aussi le respect des électeurs qu’ils représentent.

En ce début d’année, nous vous présentons tous nos meilleurs vœux, souhaitant que 2007 soit une année riche en échanges, en gestes de solidarité pour un mieux vivre ensemble.
Emmanuel Tilloy, conseiller municipal.

Le Chesnay et le logement social (février)

Depuis quelques semaines, des initiatives largement médiatisées ont remis le thème du logement social sur le devant de la scène . Signe, s’il fallait encore s’en convaincre, qu’il s’agit bien de l’une des questions prioritaires de notre société. Les 80.000 logements sociaux construits en France en 2006, pour 1 million de demandes en attente, en donnent schématiquement la mesure. De plus, il faut constater que les réalisations sont de plus en plus orientées vers les catégories les plus élevées, donc à destination des familles les plus solvables, et non pas à la plus grande partie des demandes en attente. Le Chesnay échappe-t-il à cette règle ? Sûrement pas, au vu des projets immobiliers en cours et du fichier des demandes.
C’est pourquoi nous revenons, et reviendrons, régulièrement sur ce sujet , non pas « pour couvrir le Chesnay de logements sociaux » selon l’expression caricaturale d’un conseiller municipal, mais bien pour rétablir un équilibre dans notre ville, un équilibre social, un équilibre de générations. Un impératif qui s’impose chaque jour de plus en plus à nos villes privilégiées, non seulement pour répondre à leurs besoins locaux mais aussi pour assumer leurs responsabilités vis à vis d’autres communautés urbaines moins favorisées. Encore faut-il ne pas laisser croire aux chesnaysiens que leur sécurité pourrait être menacée par un risque rapide d’ « embrasement de quartier », selon l’expression le Monsieur le Maire, si certaines catégories de populations venaient à être accueillies au Chesnay.
Alors, au delà des discours, quelle volonté notre ville a-t-elle réellement de favoriser l’accès au logement de familles ou personnes à revenus modestes ou moyens ? Quelle volonté a-t-elle de contribuer à faire du droit au logement un droit fondamental ? Même si l’aspect financier n’est pas le seul critère, le prochain budget qui nous sera présenté pour 2007 nous en donnera une mesure.
Emmanuel Tilloy

Centres villes cherchent clientèle.(mars)

Le dépeuplement des coeurs des agglomérations, l’exil des commerces et artisans vers des zones d’activités périphériques inquiètent les élus.
Après des décennies de délocalisation des activités commerciales, il reste parfois, dans les centres villes, quelques restaurants, un cinéma, des banques à foison, des assurances, des agences de voyage et des agences immobilières.

Le réaménagement des centres villes a chassé les habitants des quartiers populaires. Les vieux logements ont été remplacés par des logements de standing ( la rue de Versailles par exemple).
Le problème n’est pas simple, comment embellir le centre-ville sans exclure ses forces vives.
La mixité doit être sociale mais aussi de fonction.
L’inévitable hausse du prix de l’immobilier qui en découle ferme-t-elle la ville à ceux qui s’en estime chassés ?Pour ceux qui sont partis, il est pratiquement impossible de revenir, les logements( à l’achat ou en location) sont devenus trop chers. Interrogé à ce sujet, un adjoint à la mairie de Bordeaux, préconise la construction de logements sociaux et le droit de préemption des maires.

Au Chesnay le projet de transport rapide en site propre interpelle les commerçants et les habitants surtout rue de Versailles. L’enquête nous donnera les indications sur la réalisation ou pas de ce projet. Quelque soit le résultat, sachant qu’en ville la majorité des déplacements en voiture font moins de 3 kilomètres, prendre les transports en commun plutôt que sa voiture est déjà une prise de conscience que les problèmes environnementaux sont une priorité.
Georges MASSON

Méfions-nous des présentations en trompe-l’œil ! (avril)

Dans le numéro d’avril des Evénements , vous avez eu connaissance d’un certain nombre d’éléments du budget 2007 de la ville, présenté au conseil municipal le 30 mars. Notre groupe a voté contre.

Par principe , penserez-vous ? Absolument pas ! Quand la municipalité prend des initiatives positives, nous savons le reconnaître. Mais, en l’occurrence , un budget tel que celui-là était pour nous inacceptable. Parmi les divers aspects critiquables, un point à lui seul pouvait justifier notre refus : l’importance dérisoire accordée à l’investissement financier dans le logement social. 390.000 euros est le montant annoncé de la contribution de la ville pour 2007, soit moins de 0,04 euros par habitant et par jour !. Or il s’agit essentiellement d’achat de droits d’attributions de logements par la
ville sur les programmes de la rue Caruel de St Martin et de la Redingote. Et en plus, cet investissement est déductible de la contribution SRU à laquelle sont soumises les villes qui ne satisfont pas au quota de 20% de logements sociaux. Cette contribution sera donc ramenée à zéro en 2007, comme elle l’était déjà à peu près en 2005 et 2006, et le sera vraisemblablement à nouveau en 2008 ! Quel effort financier remarquable !
Et si on étudie plus en détail ce budget, on s’aperçoit même qu’en prenant l’exemple du programme immobilier de la Redingote la ville ne « réinvestit » en logement social qu’un quart de ce que ça lui rapporte (vente de terrain et taxes DPLD).

Alors, méfions-nous des présentations en trompe-l’oeil et ne perdons pas de vue les vraies priorités qui permettent à des familles aux revenus modestes de vivre aussi au Chesnay.
Emmanuel Tilloy

Que faire maintenant (juin)

Je reprends le titre et un passage d’un article de Martin Winckler*paru sur son site Internet :

« Quel que soit l’élu de ce scrutin, le travail reste à faire. Il sera plus ou moins difficile selon que « notre » candidat sera élu ou non, mais de toute manière, que ce soit par désespoir ou par soulagement, il ne faudra pas baisser les bras..... les seuls qui peuvent vraiment faire évoluer la société de ce pays, ce sont les citoyens eux-même .... Ma vie ne va pas changer notablement parce que j’ai la chance d’avoir une activité indépendante, parce que j’ai la chance de faire ce que j’aime faire. Mais je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, et que beaucoup d’entre nous ont peur que leur vie change -notablement et devienne beaucoup plus compliquée qu’elle ne l’est déjà. Quel que soit le candidat élu, les personnes qui en France sont le plus abandonnées, méprisées ou laissées en rade par la société continueront à se débattre sous les yeux de ceux qui s’en sortent bien.
C’est aussi pour ceux-là - ceux dont la vie ne va pas s’améliorer - que je continuerai à travailler, quel que soit le candidat élu. »

Nous sommes un certain nombre à vivre au Chesnay et à pouvoir reprendre intégralement les propos de Martin Winckler. Ces valeurs de solidarité et de citoyenneté sont à défendre ici et maintenant et dans les prochaines échéances électorales.

  • Ne baissons pas les bras sur la loi SRU et l’obligation des 20% de logements sociaux, pourquoi vendre la « Souris Verte » à un particulier et ne pas aider une association comme « Solidarité Nouvelle pour le Logement » à l’acquérir.
  • Les candidats aux élections présidentielles ont signé le pacte écologique de Nicolas Hulot, il serait bon de le faire signer à Monsieur le Maire car on ne peut pas dire que les dernières constructions publiques (rénovation des écoles du Hameau et projet médiathèque/salle de spectacle) brillent par leur innovation en matière de normes haute qualité environnementale.
  • médecin généraliste et écrivain

Transports et pollution (septembre)

Les transports dépendent à 98% de l’offre pétrolière.
Les déplacements sont responsables de 70% de la pollution atmosphérique dans les villes.
La principale source d’émission d’oxydes d’azote en France, est la circulation automobile(environ 48% des émissions).
Un automobiliste français émet chaque année en moyenne 2,5 fois le poids de sa voiture en dioxyde de carbone (CO2) et la moitié de son propre poids en polluants divers.
(Source Ademe)

Ces quelques chiffres permettent d’illustrer à quel point la concertation sur l’axe prioritaire (TCSP : transport en commun en site propre) entre Versailles et Le Chesnay n’a pas été à la hauteur des enjeux du changement climatique et de la fin des énergies fossiles . Une prise de conscience collective est nécessaire pour qu’une véritable politique des transport soit mise en oeuvre. Les responsables politiques doivent aider à cette prise de conscience.

Au Chesnay , les élus ne sont pas convaincus de la nécessité d’un changement profond de comportement vis à vis de la voiture, symbole de la liberté individuelle. Il ne s’agissait évidemment pas d’accepter toutes les propositions du STIF (Syndicat des transports d’Ile de France) mais bien de convaincre les habitants de ce « village gaulois »que la voiture est devenue un fléau pour les villes et qu’il nous faut réfléchir maintenant à des solutions alternatives. L’axe prioritaire demandait une réflexion approfondie et sans préjugés sur le stationnement, les pistes cyclables, le commerce de proximité, le marché, mais aussi une réflexion et une concertation englobant la ville de Versailles ce qui aurait peut-être évité les problèmes de la rue du Colonel de Bange.

Faire de la politique,c’est aussi se projeter un peu plus loin dans l’avenir, au-delà des échéances électorales.

Environnement. par Georges Masson

Les salariés invités à laisser leur voiture au garage
Les grandes entreprises franciliennes vont devoir mettre sur pied des dispositifs invitant les salariés à laisser leur voiture au garage, pour se rendre au travail.
La DRIRE(Direction Régionale de l’Industrie , de la Recherche et de l’Environnement) dresse une liste de 300 établissements publics, hôpitaux ou collectivités publiques.

Ces établissements comptent un nombre important de salariés, dont une grande proportion utilise sa voiture pour aller au travail. Selon le plan de protection de l’atmosphère de l’Ile de France, 150 sociétés seront contraintes d’élaborer un plan de déplacement dans les trois ans à venir. Le but est de réfléchir aux moyens qui pourraient inciter les salariés à préférer un mode de circulation doux.

Plusieurs établissements ont déjà fait avancer ce plan de protection de l’atmosphère.
Dans les Hauts de Seine, les villes de Nanterre et de Clamart, le conseil général, la DDE ont déjà planché sur un plan de déplacement : navette pour rejoindre les gares, achats de vélos de service, convention avec les sociétés de transport, lancement d’un système de co-voiturage.

La volonté politique reste, comme dans beaucoup d’autres domaines, essentielle pour mettre en oeuvre toutes ces incitations, qu’elles soient individuelles comme le Vélib sur Paris ou collectives comme proposées par les entreprises. L’éventail de possibilités est large. N’oublions pas que pouvoir se loger à proximité de son lieu de travail diminue fortement les déplacements automobiles.

Il appartiendra à la future équipe municipale du Chesnay de contribuer au plan de protection de l’atmosphère de la Région Ile de France en prenant des initiatives locales.
Georges Masson

<onglet|titre=2008>

Une ville pour tous ! (janvier)

En ce début d’année, nous tenons à exprimer à tous les chesnaysiens nos vœux de bonheur, de santé, de réussite, dans leur vie quotidienne, familiale, professionnelle.
Pour cette année, marquée par les élections municipales de mars, osons rêver d’une ville plus attentive à tous, dans le respect de la démocratie, de l’environnement, dans le respect de chacun et en priorité des moins favorisés.
Osons rêver d’une bonne nouvelle année 2008 !

Joëlle Welsing / Georges Masson / Emmanuel Tilloy
Conseillers municipaux du groupe « Ensemble à Gauche

Le Chesnay est-il vraiment une ville nature ? (février)

L’éditorial paru dans les Evénements du mois de janvier dégageait comme thème pour l’année 2008 « la protection de notre environnement sur la planète et, à notre petit niveau, dans notre commune ». Thème d’annonce de campagne , sous l’appellation « Le Chesnay ville nature ! ».

« Penser globalement, agir localement » n’est pas un slogan que nous avons réellement vu appliquer sur la ville. Le Chesnay est bien fleuri, certes, mais les applications réelles découlant de ce slogan sont plutôt limitées ; Nous avons bien entendu parler d’une toiture végétalisée , de récupération d’eau mais guère plus !

Nos interventions dans le sens d’un développement durable ont suscité souvent ironie, mais finalement l’équipe majoritaire a peut-être fini par comprendre que « la maison brûle ».
S’il y a prise de conscience de la municipalité, il est dommage qu’elle arrive après la réhabilitation du groupe scolaire du Hameau. Nous vous invitons par exemple à consulter sur Internet une réalisation d’ « école à énergie positive » construite par la ville de Limeil Brévannes . Mais également sur un plan plus global ce que la ville de Versailles a réalisé avec la signature d’un Agenda 21.

Pour revendiquer l’appellation « Le Chesnay ville nature ! » , combien d’espaces verts, combien de pistes cyclables , combien de voies de circulation douce ont été créés depuis 10 ans ? Alors, n’est-ce pas plutôt un simple slogan publicitaire de campagne ?

Bilan du 16 mars 2008 (mars)

En premier lieu nous tenons à remercier les 1536 électeurs qui, le 16 mars dernier, ont assuré l’élection de Joëlle Welsing et de moi-même et permis le maintien d’un groupe d’opposition de gauche au sein du conseil municipal de notre commune.

Sachez qu’il vous est possible de nous interpeller pour tous les problèmes que vous pouvez rencontrer sur notre ville. C’est notre rôle de vous écouter et de relayer vos attentes. Il nous faut néanmoins reconnaître honnêtement que ce résultat comporte pour nous une réelle déception car nous pensions que le travail fourni, au cours du précédent mandat, par notre groupe et par l’association qui le soutient, pouvait nous permettre d’espérer conserver nos trois représentants et, pourquoi pas, approcher le nombre de voix nécessaire pour en obtenir un quatrième. Il serait facile de se cacher derrière une analyse des chiffres à laquelle on pourrait faire dire tout et son contraire pour justifier cet échec relatif. Nous pensons plus porteur d’avenir de reconnaître que nous n’avons pas su convaincre de l’importance d’une opposition de gauche la plus forte possible afin que des domaines aussi essentiels que la justice sociale et la défense de l’environnement, entre autres, ne soient pas les grands absents des décisions municipales futures.

Il nous reste donc beaucoup de chemin à faire et d’actions à mener pour mieux informer et convaincre davantage. Nous sommes décidés à nous y consacrer. Pour autant il n’y a pas lieu de désespérer si nous savons agir volontairement et solidairement : la gauche existe bien au Chesnay. A nous, à vous, de la faire vivre.

Claude Meunier

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