Pour sauver le nucléaire, le gouvernement tue nos cours d’eau.

Communiqué de presse des Verts du 11 août 2003

Article mis en ligne le 5 septembre 2003
dernière modification le 13 septembre 2014

par MANDIL François

En permettant le rejet d’eau chaude dans les cours d’eau, le gouvernement veut maintenir à tout prix une production d’électricité nucléaire, quitte à sacrifier les milieux naturels de nos cours d’eau pourtant déjà fragilisés par la canicule.

N’y avait-il pas d’autres solutions ?

EDF incite à la consommation à tout prix : Les publicités pour la climatisation en été et le chauffage électrique en hiver en témoignent. La politique d’exportation également. Pas étonnant dès lors qu’il puisse y avoir défaillance face à un besoin créé de toute pièce par EDF !
Dans cette logique du « toujours plus », nous annoncer aujourd’hui que nous aurions un manque d’électricité ne nous préparerait-il pas à l’annonce d’un nouveau réacteur, l’EPR, solution toute trouvée pour répondre à ce besoin croissant d’électricité.

Et si nos prochains étés ressemblaient à cet été 2003 , comme le prédisent de plus en plus d’études .

Notre parc nucléaire, même avec l’EPR, aura donc d’autres canicules à supporter. Nous annonce-t-on aujourd’hui que nous devrons économiser l’eau chaque été pour arroser les centrales nucléaires

Nous annonce-t-on aujourd’hui que chaque été nos cours d’eau seront massacrés par les rejets d’eaux chaudes de ces centrales ?

Non décidément, nous ne pouvons envisager un mode de gestion aussi peu durable.

Les Verts voient dans cette situation de crise et l’appel au civisme dont nous devons certes tous faire preuve, une formidable occasion de lancer à grande échelle une campagne d’économie d’énergie couplée à un développement massif des énergies véritablement renouvelables que sont le solaire et l’éolien (qui elles, ne craignent pas les canicules... bien au contraire !)