Art classique ou art moderne ?...
Article mis en ligne le 2 mars 2015
dernière modification le 20 mars 2015

par TILLOY Emmanuel

L’art est le propre de l’Homme, dit-on. Mais ce concept évolue aussi selon les époques et les lieux. Même à quelques kilomètres de distance, la conception de l’esthétique dans l’art peut être extrêmement différente. A titre d’exemple , 2 villes bien connues : Versailles et Le Chesnay...

Si vous vous y promenez avec un œil en alerte, vous ne manquerez pas , par exemple, de remarquer le style de décoration des armoires de commande électrique aux carrefours de chacune d’elles.

On voit d’abord Versailles confirmer son penchant pour le classicisme, pour l’héritage du siècle du roi Soleil, et pour l’imagination. Des illustrations de fables de La Fontaine ornent bon nombre de ces armoires électriques. Certainement au grand bonheur des versaillais, déjà baignés dans leur environnement culturel du XVIIe.
La ville du Chesnay, elle, semble délibérément tournée vers le modernisme , vers le XXIe siècle.

Les armoires électriques ont été laissées , depuis de nombreuses années, à la libre expression de l’art contemporain, manifestation incontestable du « vivre-avec-son-temps »... Certains grincheux y voient par contre le signe d’un coupable laisser-aller quant à la propreté de cette belle « ville-nature ». Et s’en sont émus auprès des services compétents de la mairie, mais sans réaction visible de ceux-ci. En effet, pourquoi prêter une quelconque attention à ces incultes qui sont manifestement complètement hermétiques à toute évolution de l’esthétique et en particulier des différentes expressions de l’art moderne.
Saluons donc cet esprit culturel visionnaire de notre ville, que tant d’autres ne manqueront pas de nous envier !

Petit complément :
Un mail envoyé en décembre 2014 à notre mairie

Bonjour,

Il y a plusieurs années , nous avions attiré l’attention de votre service sur des tags persistants sur différents mobiliers ou bâtiments urbains, transformateur ou armoire EDF, Télécom,..
Il avait été répondu que la responsabilité en revenait au propriétaire concerné, EDF par exemple. Mais au fil des années les tags en question persistent.

Vous trouverez ci-joint un exemple de tags sur un tranfo EDF depuis certainement plus de 10 ans, voire bien plus, rue Guynemer.
Je pense qu’il est aussi de la responsabilité de la commune de trouver une solution pour arriver à traiter ce genre de problème.

Avec mes meilleures salutations


19 mars
« Et hop ! un coup de rouleau, vite fait ! »

Il y en a qui disent que les campagnes pré-électorales , ça aide pour faire avancer les choses . Des éternels suspicieux, à coup sûr !
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