ECHOS DU CONSEIL 20 février 2019
Article mis en ligne le 11 mars 2019
dernière modification le 12 mars 2019

par Claude MEUNIER , Claire Mourier

Première délibération, en ouverture du Conseil, consacrée à un complément à la tarification du stationnement déjà bien compliquée. Rendez-vous sur le site de la ville pour plus de précision. Nous on abandonne. Notre expert poursuit les tests sur les horodateurs, sans succès !

Suit l’autorisation demandée de la création de « Permanences numériques » pour faciliter l’accès de certains habitants en difficulté pour accéder aux services administratifs numérisés. A la lecture de la réglementation imposée à ces « Permanences » nous avons fait remarquer que, puisque pour y avoir accès, une prise de RDV était obligatoire, le terme de « permanences » était tout à fait inapproprié. L’appellation, moins valorisante, de « Service d’assistance numérique à la demande » nous aurait semblé plus adéquate.

Plus intéressante la communication, désormais obligatoire annuellement, du rapport sur l’égalité Hommes Femmes au sein des services de la commune. Ce rapport, bien argumenté, montre une situation dans ce domaine relativement satisfaisante mais nous aurions aimé savoir plus clairement le degré d’amélioration obtenu en un an. Les éléments chiffrés sur la réalité des violences intrafamiliales nous a permis de rappeler l’utilité de travailler au sein du comité local de prévention (CLSPD) pour initier des actions de prévention. Rappelons que ce comité n’a toujours pas produit de compte rendu et que nous sommes exclus de cette instance.

Evoquons ensuite le fameux « Débat d’Orientations Budgétaires » qui aurait dû être le temps fort de cette séance. Si l’honnêteté nous oblige à reconnaître que des efforts avaient été consentis précédemment, pour que l’on puisse parler d’une ébauche d’un réel débat, cette année c’est retour vers le passé lointain. Minimum légal consenti. Dans la brève intervention de monsieur le maire on peut comprendre que puisque tout a changé rien ne change. On poursuit la réalisation des investissements engagés en 2018 par les deux communes fusionnées, rien de plus. Manifestement se profile un budget de transition permettant de réserver les annonces choc à un programme électoral dans un futur désormais proche.

Pour le reste, écoute distraite de notre premier magistrat des propositions et critiques de ses oppositions. Fin du « débat ». Notre communication sur ce point est en ligne sur le site.

Parmi les textes suivants proposés les deux derniers nous ont amené à réagir.

Le premier concernait les indemnités accordées pour leur délégation à deux conseillers s’ajoutant à la liste dévoilée au Conseil précédent. Notre intervention a eu pour objet de faire remarquer le caractère anormal sinon discourtois du fait que, par deux fois, il est demandé au Conseil d’accorder ce type d’indemnité de fonction sans qu’il soit informé de la nature des délégations accordées, qui ne figure même pas sur le site de la ville en regard du nom des conseillers concernés.

Enfin nous n’avons pas, dans la dernière délibération, accordé à monsieur le maire sa demande de « Protection fonctionnelle » qui consisterait à faire prendre en charge par le budget de la commune les frais engagés, pour sa défense, dans l’action intentée par le groupe d’opposition « Le Chesnay avenir » à son encontre devant le tribunal de grande instance à Versailles. Ce litige porte sur l’exercice du droit de réponse refusé par le maire à ce groupe politique. Notre explication de vote sur ce sujet peut être consultée en ligne sur le site.

Pour le plaisir, nous sommes intervenus à la lecture de la décision d’accorder à l’hôpital privé de Parly 2 la location des places de parking à l’extrémité de la voie piétonne du Chemin des Ecoliers. Sans refaire l’historique complet de la suppression de cet espace vert au bénéfice des véhicules de sportifs utilisant le stade d’entrainement attenant, qui l’ont depuis très rapidement boudé, nous avons tenu à rappeler, qu’à la création contestable de cette voirie en 2010, nous avions pronostiqué qu’elle serait très certainement, à terme, au bénéfice de cet établissement hospitalier. C’est donc chose faite. En dépit des dénégations indignées entendue à l’époque nous avions raison. On préférait les tilleuls, on l’avait déjà dit.