Mandature 2008 - 2014
Article mis en ligne le 20 février 2015
dernière modification le 1er mai 2018

par DWebmaster

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Une équipe municipale renouvelée -juin)

Une équipe municipale renouvelée mais aucun changement sous le soleil !

Une nouvelle mandature nous faisait espérer un plan sur six ans des projets de la nouvelle équipe. Court, moyen et long terme ne font toujours pas partis du vocabulaire municipal.

Côté logement social : la vente de trois petits pavillons, face à la piscine, nous semble vraiment mal augurer de la volonté de l’équipe municipale d’appliquer la loi SRU. Une légère modification dans la façon de parler de l’intercommunalité nous font penser que, pour une raison encore inconnue, Le Chesnay rentrera bientôt dans « l’usine à gaz » qu’est Le Grand Parc et pourra ainsi participer au Plan Local de l’Habitat Intercommunal...

Côté scolaire : nos différentes propositions sur l’affectation de recettes exceptionnelles (droits de mutation et jeunesse) et pouvant être reportées sur le scolaire, se soldent par une augmentation de la participation de 5% de la ville à l’école privée Blanche de Castille pour compenser la perte d’élèves. Sans commentaire !

Côté environnement : la ville se retrouve avec un adjoint délégué à la voirie, la circulation et le stationnement et une conseillère municipale déléguée à la propreté et aux ordures ménagères, malgré l’impression que quelque chose bouge de ce côté, tout ceci reste bien pauvre par rapport aux enjeux environnementaux.
Certaines villes commencent à concevoir des éco-quartiers mais Le Chesnay ne sait pas que la Constitution a été modifiée en 2005 pour y inscrire une Charte de l’Environnement et promouvoir le développement durable( mode de développement conciliant progrès social, croissance économique et respect de l’environnement).

Mais souvenez- vous pendant les élections, l’article 1er de la Charte du Bien-Vivre au Chesnay était : « Maintenir nos taux de fiscalité ». Nous sommes loin du changement climatique et de la fonte des glaciers.

Les paroles s’en vont, les écrits restent... (septembre)

En vertu de la loi chaque nouveau conseil municipal doit se doter ,après son élection , d’un « règlement intérieur » à la fois mode de fonctionnement et code de bonne conduite. Ce document est donc venu en délibération au conseil municipal du 24 juin dernier.

A ce sujet nous avions été sollicités pour proposer d’éventuelles modifications à apporter au règlement du précédent conseil. Cette démarche nous avait paru inutile puisque ce règlement avait fait la preuve de son bon fonctionnement. C’est pourtant un texte tout à fait différent qui nous a été adressé ensuite, seulement quelques jours avant le conseil, sans concertation préalable avec les représentants des trois groupes d’élus. Dans cette nouvelle mouture nous avons eu la surprise de voir supprimée l’obligation de l’étude préalable en commissions des projets de délibérations avant qu’ils soient soumis au vote du conseil.

Cette suppression laisse donc le maire seul juge de l’opportunité de saisir ou non une commission.

Dans le contexte d’une démocratie locale déjà bien bancale où une écrasante majorité de conseillers est élue avec une petite majorité de voix il est inquiétant que puisse exister la possibilité de restreindre les seuls espaces d’expression et de réel débat pour l’opposition que sont les commissions. Monsieur le Maire nous a néanmoins assuré que cette modification ne changerait rien aux pratiques antérieures. Nous n’avons aucune raison de douter de sa bonne foi mais alors pourquoi cette suppression ? A une promesse verbale nous aurions à coup sûr préféré une obligation écrite, seule réelle assurance du maintien d’une démocratie minimum.

Garderie pré-scolaire, quel est le problème ? (octobre)

En mai 2002, les trois fédérations de parents d’élèves remettaient à Mr Charlet ,maire adjoint au scolaire, les résultats d’un sondage auprès des parents des écoles élémentaires sur l’accueil périscolaire. Seuls, les enfants scolarisés en école maternelle bénéficiaient de ce service.80 familles désiraient un accueil pré-scolaire, 93 familles un accueil post-scolaire.

Un accueil postscolaire a vu le jour, encadré par le service jeunesse, à la grande satisfaction des famille, d’ailleurs le nombre d’enfants qui bénéficient de cet accueil ne cesse d’augmenter... Depuis cette date, les fédérations de parents d’élèves étaient dans l’attente de la mise en place de l’accueil pré-scolaire. Certaines familles pouvaient déposer leurs enfants à l’accueil de l’école maternelle.

En 2007, les trois fédérations réitèrent la question auprès des parents en ce qui concerne l’accueil du matin. 98 familles ayant répondu favorablement au sondage, il est temps que la municipalité mette ce service en place, aide précieuse pour un nombre grandissant de parents et d’enfants. Je passe sur l’argumentaire du nombre de municipalités offrant ce service, argument peu apprécié par Monsieur le Maire. Je renverrai simplement au nombre de femmes actives sur Le Chesnay ; Le taux d’activité de la population féminine au Chesnay est passée de 58% en 1975 à 69,9% en 1990 et 74% en 1999 ( rapport de présentation du PLU 15/02/2005).

PS : La loi encadre effectivement les subventions accordées à une école privé sur le territoire d’une commune mais, à mon avis, les 5 % d’augmentation accordée à l’école Blanche de Castille ne relève pas de l’application de la loi.

A propos du logement social, encore et toujours.... (octobre)

L’éditorial de notre maire dans le numéro d’octobre du présent magazine nous a proprement scandalisé. Nous ne comprenons vraiment pas de quelle « persévérance dans la volonté d’aboutir » et de quelle « énergie de lutte permanente contre la difficulté » le programme immobilier « La Ferme du Roy », qui vient d’être livré, serait le parfait exemple.

Accepter de céder, ce que notre groupe avait alors dénoncé vigoureusement, à des promoteurs privés une précieuse réserve foncière communale, tout à fait indiquée pour une opération à caractère social, afin que soit construit un ensemble de logements de grand standing, ne nous semble pas, à l’évidence, prouver un très grand courage politique. Notre réaction frise l’exaspération lorsque monsieur Brillault, dans le même article, cherche à nous apitoyer en évoquant le montant de la pénalité imposée à la commune, au titre de la loi SRU, pour son manque de volonté à s’y conformer avec la réalisation de logements sociaux, réalité d’ailleurs stigmatisée au cours d’un JT de 20H sur France 2 cet été où le Chesnay avait le peu enviable honneur de figurer en tête d’un exemple de 5 villes françaises mauvaises élèves dans ce domaine. Au fait que signifie SRU ? C’est la loi de Solidarité et de Rénovation Urbaine. « Solidarité » un bien beau concept ! Peut on supposer que ce mot est définitivement indésirable dans notre ville ?

Référents de quartiers (décembre)

Ils avaient été annoncés par Monsieur le Maire pendant sa dernière campagne électorale. Ils ont été désignés, par lui, et annoncés dans le bulletin municipal de septembre. Ce sont les référents de quartiers, dont le rôle est de « relayer les informations des chesnaysiens vers les élus et des élus vers les chesnaysiens ».

Depuis des années les élus d’opposition ont exprimé, à de nombreuses reprises, le besoin d’une vraie démocratie locale, (non pas quelques courroies de transmission de confiance entre les habitants et le maire, mais des instances intermédiaires tels que des conseils de quartiers) l’un des moyens les plus utilisés, tels qu’ils ont existé au Chesnay dans les années 90.
Il faut poser clairement le problème de leur disparition. En théorie les conseils de quartiers sont là pour améliorer la gestion locale, reconstruire le lien social, relégitimer le politique.

Vaste programme diront les uns, utopie diront les autres. En pratique, au Chesnay, ils ont échoué car notre Maire ne veut pas d’une contestation directe de ses décisions. Si les conseils de quartiers ne peuvent pas s’auto-saisir de problématiques, être maîtres de leurs ordres du jour alors ils périclitent, car la participation est vide d’enjeux et de sens. Monsieur le Maire n’a donc pas remis en place les conseils de quartiers. Dans un an ou deux, les référents de quartiers auront complètement disparus. Vive la démocratie !

Depuis les années 60, l’association ADELS *travaille sur la démocratie locale ; c’est un sujet complexe et les expériences sont multiples. Une des questions posées est bien celle-ci : “Comment prendre en compte, dans l’action publique, l’élévation du niveau de compétence et d’éducation des citoyens ordinaires ?”
Mais ceci est loin des préoccupations de notre maire.
Les conseils de quartier ne sont que des cellules d’agitateurs.

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Vœux 2009 (janvier)

Dans cette période incertaine, comment ne pas participer au souhait et à l’espérance pour chacun de vous d’une nouvelle année satisfaisante et heureuse. Au-delà de ces vœux sincères soyez assurés que nous sommes persuadés qu’ils ne peuvent pas, à eux seuls, tout rendre rose et aimable et c’est bien là une partie de la justification de notre engagement au sein du conseil municipal.

En conséquence, nous sommes toujours là pour essayer de convaincre la majorité en charge des affaires municipales qu’elle ne peut se satisfaire de l’impression d’une bonne gestion et du sentiment d’agir pour la satisfaction de son électorat.

Nous rêvons d’une société plus solidaire, un pas sera franchi si la ville signe la convention de mixité sociale avec la préfecture, la ville s’engageant enfin dans un vrai plan pour atteindre les 20% de logements sociaux. Nous rêvons d’une société plus protectrice de l’environnement, nous avons de nombreuses propositions à faire sur les questions de stationnement, de développement durable etc. Nous rêvons d’une société plus ouverte sur le monde, les élections européennes de cette année seront l’occasion pour la ville de s’ouvrir au restant du monde.

Partenariat privé public (avril)

Monsieur le maire s’est targué, en présentation du concert de Charles Dumont, de ne jamais préparer ses discours. Nous l’avions bien compris mais, à certaines occasions, il faudrait mieux qu’il le fasse. La présentation et le contenu du débat d’orientation budgétaire nous ont paru, cette année, encore plus surréalistes que d’habitude.

La nouveauté pour ce budget sera un partenariat public privé pour la réhabilitation de l’école Guynemer.
« Le contrat de partenariat permet à une collectivité publique de confier à une entreprise la mission globale de financer, concevoir tout ou partie, construire, maintenir et gérer des ouvrages ou des équipements publics (........) contre un paiement effectué par la personne publique et étalé dans le temps. Il a pour but d’optimiser les performances respectives des secteurs public et privé pour réaliser dans les meilleurs délais et conditions les projets qui présentent un caractère d’urgence ou de complexité pour la collectivité. » (Bercy au service des collectivités territoriales)

On peut effectivement comprendre l’utilité de ce type de partenariat pour de grands projets, comme ceux qui ont été mis en œuvre pour le stade de Lille, la prison de Roanne, l’éclairage public de nombreuses collectivités. La billetterie du Château de Versailles reste le raté le plus proche de nous, premier PPP dans le domaine informatique confié à Logica pour 20 millions d’€. En mai 2008 le château a résilié le marché pour dysfonctionnements lourds.

En ce qui concerne Le Chesnay, si l’urgence existe bien pour le projet envisagé, plusieurs fois repoussé, sa complexité ainsi que la difficulté de son financement restent à démontrer ; mais la municipalité nous cache peut-être un projet plus grandiose, une école entièrement construite selon les normes environnementales HQE. Comme vous, nous en saurons plus fin mars après le vote du budget, il n’est jamais interdit de rêver !

Décidons ensemble (mai)

Le mal nommé Débat d’orientation budgétaire et le vote du budget nous ont laissés une nouvelle fois sur notre faim.
Ces deux moments qui devraient être des points forts d’échanges démocratiques au sein du conseil municipal sont toujours aussi frustrants. Alors que ce sont les lignes directrices de l’action municipale pour l’année en cours qui se mettent en place, en particulier le choix des principaux investissements, aucun effort sérieux n’est fait pour que l’opposition s’y trouve associée.

Nos électeurs nous ont désignés afin que nous puissions exprimer leurs attentes et tel est bien la justification de notre mandat. Encore faudrait-il que nous soient donnés de réels espaces de discussion où nous pourrions en être l’écho. Force est de reconnaître que l’on nous cantonne volontairement, en particulier dans ces délibérations budgétaires à des débats de pure forme légale. Ce sont des dossiers déjà ficelés qui nous sont soumis dont les détails sont masqué derrière le rideau de fumée d’un déluge de chiffres que nous sommes contraints de tenter de dissiper en allant à la « pêche » aux renseignements auprès des services municipaux.

Nous ne concevons pas notre position d’élus minoritaires comme une obligation d’opposition systématique bien au contraire et nous aimerions apporter une collaboration constructive aux travaux du conseil. Sans doute ne sommes nous pas des personnes assez sérieuses pour être tenus correctement informés et invités à participer à la mise en place des décisions importantes.

Au sujet du nouveau pôle culturel (juin)

Il y a quatre ans, démarrait le projet de réaménagement du terrain Fenwick. Dès le départ, nous avons émis de grosses réserves sur la cohérence du projet qui associe dans un même ensemble, une médiathèque, une salle multifonctionnelle, un centre technique et une déchetterie.

Par ailleurs, pour Le Chesnay qui se veut Ville nature, ce projet aurait dû respecter les normes Haute Qualité Environnementale, mais cela aurait, au dire de Monsieur le maire, accroître le coût de 20% !
Il y aura bien quelques petits aménagements (toits végétalisés, leds, etc.) mais un tel projet méritait mieux.

Nous saluons l’initiative d’offrir aux Chesnaysiens l’abonnement de base à la médiathèque, cette gratuité est une excellente initiative.
Nous continuons par contre à nous opposer à la salle polyvalente, compte tenu d’un manque total de vision sur son utilisation future.
Pour en justifier la taille, nous n’avons, pour l’instant entendu parler que des spectacles de l’école de danse et de l’école de musique, de la chorale des écoles, et des vœux du maire.

Construire un théâtre de 600 places, avec fosse d’orchestre, sans présenter en même temps un programme culturel ambitieux, n’est pas sérieux.

La culture n’est jamais rentable et savoir que les premiers spectacles offerts aux chesnaysiens à 5 euros la place, seront financés, en partie, par des entreprises du Chesnay laisse mal augurer du futur.
Dans le cadre de la communauté de communes , n’aurait-ce pas été l’occasion d’un grand projet comme par exemple « un théâtre musical de l’ouest parisien ».
Mais, pour construire une politique culturelle il faut tout d’abord être convaincu que la culture est un formidable instrument d’émancipation et de liberté et nous craignons fort de ne pas avoir la même conception de la culture.

Et que penser, lorsque l’ouverture d’un tel ensemble coïncide avec l’abandon du poste d’adjoint à la culture.

Ma rentrée (septembre)

Après le repos estival pourquoi ne pas consacrer quelques lignes à un rapide retour sur nos prises de position au cours des séances passées du conseil municipal.
o Rappelons, par exemple, notre constante dénonciation du manque de logements à loyer modéré sur notre commune et de l’absence de réelle volonté politique pour y porter remède, dénonciation jugée d’une lassante démagogie par la majorité du conseil. La préfecture nous a pourtant donné raison en rappelant énergiquement à l’ordre notre maire à ce sujet.
o Evoquons également notre certitude du caractère dissuasif, pour une partie de la population, des tarifs des services proposés aux chesnaysiens amenant des soupirs résignés de beaucoup de conseillers devant tant d’irréalisme. C’est donc avec satisfaction que nous avons vue prise la décision de gratuité de l’offre de base de la nouvelle bibliothèque et réalisée une révision, à la baisse, du prix des consommations de sa cafétéria « le patio » primitivement fixé à un niveau que nous avions considéré comme excessif.
o Par une récente question écrite nous avons aussi exprimé notre souhait de voir enfin notre commune rejoindre la communauté du « Grand parc » en profitant de l’occasion offerte par sa prochaine transformation en communauté d’agglomération. La réponse de notre maire fut d’une explicite stérilité : puisque bientôt l’Etat légiférera à ce sujet, en obligeant certainement la ville à se joindre à cet ensemble, laissons venir et apprêtons nous à subir, attitude nouvelle si l’on se souvient des sourires dubitatifs lorsque nous évoquions l’éventualité de cette obligation.
o Sans avoir la prétention de croire au caractère déterminant de nos interventions il est encourageant d’en vérifier le bon sens confirmé dans les faits.

La laïcité pour l’égalité (novembre)

Depuis quelques temps, plusieurs réflexions de Monsieur le Maire me faisaient penser que nous n’avions pas la même définition de la laïcité. D’un petit sondage fait autour de moi, il ressortait
qu’ écrire un article sur la laïcité au Chesnay semblait pour certains périlleux, inutile, pour d’autres indispensable, nécessaire etc....Je décidais tout de même de me lancer car, dans une mes lectures estivales, une phrase tiré du livre d’Henri Pena-Ruiz « La laïcité pour l’égalité » m’a convaincue que la messe en plein air donnée à l’occasion de la fête des Chênes Verts n’était pas tout à fait à sa place dans le programme : « une messe est une libre association de croyants qui usent de leur liberté privée. Elle n’est pas juridiquement « publique » même si elle se manifeste « publiquement ».....Est public, selon le droit, ce qui concerne le peuple pris dans son ensemble, et qui relève donc juridiquement de la responsabilité de l’État qui le représente, aux différents niveaux institutionnels de son exercice : nation, région, département, commune. »
Depuis septembre dernier, un nouveau prêtre est arrivé dans notre ville. Depuis lors l’Evenement du Chesnay, journal municipal, donc représentant l’ensemble des sensibilités de notre ville, a publié trois articles signés de son nom, presque une campagne de communication.
Ceci pourrait se justifier si le journal ouvrait ses colonnes aux autres sensibilités confessionnelles. Chiche ! Monsieur le Maire ! si nous respections la laïcité, inscrite dans notre constitution !
Un vrai débat sur la laïcité où l’on parlerait entre autres de l’école !
Joëlle Welsing

Notions de base sur la laïcité
la documentation française

Copenhague 2009 : du global au local. (décembre)

Du 7 au 12 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui se tiendra à Copenhague, va déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre, à l’échelle internationale, pour prolonger le protocole de Kyoto qui prend fin en 2012.

Benjamin Dessus, lors de la conférence organisée par l’association « Ensemble à Gauche au Chesnay »,« Quel système énergétique pour demain », nous a dressé un tableau des principaux enjeux des années à venir : Les dérèglements climatique, mais également la raréfaction des matières premières et les conflits nord/sud qui s’accentuent pour la maîtrise du pétrole. En France les entreprises sont responsables de 30% des émissions de gazs à effet de serre, les transports et l’habitat de 70 %.

Les transports et l’habitat c’est nous ! L’espoir se trouve dans la prise de conscience collective de l’ urgence et l’audace politique qui doit accompagner l’évolution des comportements individuels.

L’écologie est tendance en ce moment ! Nous ne reviendrons pas sur le passage au vert du dernier éditorial de Mr le Maire, les propositions de la ville sont des mesurettes, tout à fait respectables, mais nullement à la hauteur des enjeux. Oui aux pistes cyclables mais en cohérence avec une réflexion globale sur les transports intégrant Versailles Grand Parc, non aux 4X4 de la police municipale. Au moment de l’élaboration du projet de la grande scène et de la réhabilitation du groupe scolaire du Hameau, nous avions demandé l’inscription, dans le cahier des charges, des normes HQE. Trop cher de 20 % nous a-t-on répondu...... Nos enfants et petits enfants qui paieront la note énergétique seront sûrement ravis d’apprendre que Le Chesnay était une ville Nature !

Le Off et le In :

http://www.copenhague-2009.com

http://www.conference-copenhague.gouv.fr/copenhague/

<onglet|titre=2010>

Bonne année 2010

Dans cette période incertaine, comment ne pas participer au souhait et à l’espérance pour chacun de vous d’une nouvelle année satisfaisante et heureuse. Au-delà de ces vœux sincères soyez assurés que nous sommes persuadés qu’ils ne peuvent pas, à eux seuls, tout rendre rose et aimable et c’est bien là une partie de la justification de notre engagement au sein du conseil municipal. En conséquence, nous sommes toujours là pour essayer de convaincre la majorité en charge des affaires municipales qu’elle ne peut se satisfaire de l’impression d’une bonne gestion et du sentiment d’agir pour la satisfaction de son électorat. Nous rêvons d’une société plus solidaire, un pas sera franchi si la ville signe la convention de mixité sociale avec la préfecture, la ville s’engageant enfin dans un vrai plan pour atteindre les 20% de logements sociaux. Nous rêvons d’une société plus protectrice de l’environnement, nous avons de nombreuses propositions à faire sur les questions de stationnement, de développement durable etc. Nous rêvons d’une société plus ouverte sur le monde, les élections européennes de cette année seront l’occasion pour la ville de s’ouvrir au restant du monde.

Claude Meunier et Joëlle Welsing

Quoi de neuf pour 2010 -février)

La cérémonie traditionnelle des vœux de monsieur le Maire à ses administrés les plus éminents est toujours un moment particulier de la vie de notre commune où, outre le plaisir de retrouver son univers personnel de relations, beaucoup sans doute viennent aussi avec en arrière pensée le petit frisson curieux d’une annonce imprévue, d’une attaque bien troussée ou d’une défense agressive si ce n’est d’un dérapage verbal plus ou moins volontaire.

Certains jugeront sans doute que cette année ne fut pas un cru mémorable. Ils y ont retrouvé la traditionnelle part d’autosatisfaction, la dénonciation rituelle du déclin prévisible de notre pays si nous n’y prenons garde. Ils auront aussi reconnu la désormais incontournable dénonciation des affreuses dérives où nous entraine l’intercommunalité. Ceux qui portent un peu d’attention à nos prises de position connaissent notre opinion sur ce sujet et nous n’y reviendrons pas ici. Ils auront pu aussi noter quelques oublis regrettables. Ils n’ont, par exemple, toujours pas compris pour quelle politique culturelle la nouvelle salle où ils étaient reçus avait été édifiée à grands frais et quel élu en assume la mise en œuvre puisque notre commune ne comporte toujours pas d’adjoint en charge de ce dossier. Ils ne savent pas non plus vers quel développement durable s’oriente leur ville, ce sujet essentiel n’ayant même pas été effleuré. En résumé, ils n’ont pas appris grand-chose d’important au cours de ce long monologue.

Par respect pour notre qualité d’élus et pour les habitants du Chesnay nous nous faisons un devoir d’assister à cette manifestation. Chacun comprend bien que notre présence ne vaut pas adhésion à des propos qui bien souvent nous font bondir intérieurement.

En prévision du D.O.B (mars)

En 2004, nous écrivions pour le débat d’orientation budgétaire : « La ville doit étudier toutes les opportunités d’acquisitions foncières sur le Chesnay dans une perspective de logement social. Des objectifs chiffrés sur 5 ans nous semblent indispensable pour marquer une réelle volonté politique de faire du Chesnay une ville ouverte à tous et pas uniquement à des gens disposant de larges revenus. »

En 2008, la préfecture ayant enfin statué sur Le Chesnay, par un arrêté de carences en logements sociaux, la ville est dans l’obligation de se mettre au travail. C’est bien contrainte et forcée que la ville a élaboré un plan pour combler, un peu, le gros déficit de logements sociaux. Nous pourrions applaudir des deux mains si les propositions ne portaient pas uniquement sur du logement social haut de gamme. Et ceci nous semble irresponsable, non seulement d’un point de vue de justice sociale, mais aussi d’un point de vue écologique. Plus la distance domicile-travail est réduite et moins de CO2 est émis.

Pourquoi la ville ne vendrait-elle pas moins cher les terrains devant la piscine pour permettre la création de logements sociaux enfin accessibles à des personnes ayant des revenus modestes ?

Nous écrivions aussi : « Une autre préoccupation majeure est celle du stationnement dans Le Chesnay. La situation se dégrade progressivement.... » Six ans déjà et on ne peut pas dire que ce problème ait été pris à bras le corps ; Un plan de stationnement payant a commencé à être mis en œuvre sur le plateau, mais interrompu désormais, de même que le début de consultaton de la population à ce sujet. La concertation, ça a quand même ses limites !

D’ailleurs, que deviennent les référents de quartiers ? Quelle concertation avec les principaux acteurs de l’école Guynemer, directeur, équipe enseignante, parents d’élèves. Au 10 février 2010 (date à laquelle nous envoyons notre article) : aucune !

Eh oui, toujours la même rengaine ? mais la fraternité, le volet « humain » du développement durable, est si souvent absente des politiques sociales et écologiques de la ville !

Le label jeune (avril)

Il vous a sans doute échappé qu’il existe depuis plusieurs années une initiative municipale tout à fait intéressante. Il s’agit du « Label Projets Jeunes » qui a l’ambition d’aider les aider à imaginer, préparer et réaliser un projet valorisant. Nous applaudirions des deux mains si cette création était accompagnée d’une dotation financière vraiment significative et d’une publicité visible auprès de notre jeunesse. Force est de constater qu’une enveloppe globale de 3000 euros est bien chiche pour une ville de l’importance de la notre et qu’il faut être bien attentif et persévérant pour connaître l’existence et les détails de ce label.

En ma qualité de membre de la commission municipale jeunesse, chargée en particulier de distinguer les projets susceptibles d’être encouragés, je suis plusieurs fois intervenu pour qu’un réel et nouvel élan soit donné à ce type de label. Une promesse m’a été faite il y a plusieurs mois à savoir que soit proposée cette amélioration dans le cadre d’une révision prochaine de la politique en faveur de la jeunesse dont rien, à ce jour, ne laisse supposer seulement l’ébauche. Un exemple tout récent me donne l’occasion d’un témoignage du peu d’intérêt accordé à cette part de la vie municipale.

En août dernier un chesnaysien, associé à 3 autres jeunes réalise, un projet d’aide à la formation d’animateurs de jeunesse Haïtiens distingué par le Label Projets Jeunes de notre commune. A son retour il propose d’organiser une soirée au TNF pour rendre compte du déroulement et des résultats de leur séjour. Si cette proposition lui vaut une médaille de la ville très médiatisée c’est par contre une publicité très confidentielle qui est faite à cette initiative malgré les évènements tragiques survenus entretemps en Haïti qui aurait pu encore en renforcer l’intérêt. C’est donc en compagnie d’une assistance plus que clairsemée que j’ai pu constater la qualité du travail accompli et….. la totale absence de représentant de la m

Gérer la ville comme une entreprise (mai)

Lors d’un conseil dit « privé » les conseillers municipaux ont été invités, en grande pompe, à visiter un hangar situé rue de Glatigny, Monsieur le Maire désirant faire acheter ces 600 m2 par la ville.
Il est bon de rappeler qu’une demande avait été faite à la mairie, par le présent propriétaire, d’installer sur cet emplacement un centre de contrôle technique des voitures. Le refus d’accéder à cette demande, venant après celui opposé au serrurier de la rue de Versailles de s’agrandir, préférant favoriser l’extension de la résidence Windsor, souligne bien la politique de notre maire qui préfère favoriser le logement de luxe, au détriment des activités artisanales. Le travail manuel ça salit !

Pourquoi cet achat ? Si l’on tient compte que cet entrepôt se trouve être à l’emplacement de la future sortie d’un ensemble immobilier que créera un hypothétique promoteur lorsque le ministère de l’intérieur aura décidé de vendre dans un avenir non déterminé, on comprend mieux la proposition ! Nous prenons le pari que ce ne seront pas des logements sociaux.

A l’occasion de cette affaire, je voudrais poser trois questions qui relèvent du fonctionnement du conseil municipal et de l’application de la démocratie :

  • pourquoi des conseils privés, sinon pour s’affranchir de la présence des citoyens.
  • pourquoi nous faire visiter ce lieu, sans aucun intérêt architectural alors que dans le même temps, proposition est faite d’une vente du Château du Bel Air à la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence qui l’occupe depuis 1970. Mais ce patrimoine du Chesnay nous ne l’avons pas visité !
  • pourquoi en conseil privé avons nous longuement parlé de ces deux projets, mais pas eu le temps de parler de la réhabilitation de l’école Guynemer....Cherchez l’erreur.

Tout ceci est emblématique de la politique foncière de la ville. A force de gérer la ville comme une entreprise, Le Chesnay est devenu un village gaulois résidentiel.
Monsieur le Maire n’a pas bien préparé ses électeurs à l’obligation qui, bientôt, sera faite à la ville de rentrer dans la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc.

Un peu d’histoire : le centre technique communal (juin)

Il y a tout juste 7 ans, monsieur le Maire faisait approuver par le conseil municipal la vente à des promoteurs privés de la Ferme place Dutarte, propriété de la commune depuis sa rétrocession par monsieur Balkany à la ville du Chesnay en échange de la possibilité de construire sur les terrains agricoles de cette ferme l’ensemble de Parly 2.

Le motif principal invoqué à l’époque pour justifier cette cession était la nécessité, présentée comme impérative, de déménager les services techniques municipaux et leur matériel qui y étaient installés depuis 1970. Grâce au produit de la vente ainsi programmée l’implantation de ces services sur un nouveau site devait permettre la réalisation d’un ensemble plus cohérent et plus confortable. A cette époque c’est pourtant la solution de l’installation de baraques de chantier qui fut adoptée, accompagnée de la création d’une déchetterie, sur le site de la future bibliothèque /Salle de spectacle.

Le mois dernier la commission Patrimoine a été saisie du projet de remplacer les abris provisoires….. par des préfabriqués dont certains viendraient en séparation entre les espaces vert de la bibliothèque et le terrain de la déchetterie sans que l’on comprenne très bien le réel saut qualitatif pour les services techniques ainsi réalisé. En clair un patrimoine communal sacrifié dans des conditions peu claires pour de mauvais prétextes afin de couvrir en réalité des investissements inconsidérés.

Déplorons aussi que ce nouveau étonnant bricolage vienne encore accentuer la verrue constituée d’une déchetterie et d’un parc d’engins accolée à un centre culturel dont la qualité architecturale mériterait un meilleur voisinage.

Les Mormons s’installeront-ils au Chesnay ? (septembre)

Que de suspens autour de cette révélation faite par monsieur le Maire au conseil municipal de juin.

En quelques mots pour ceux qui n’auraient pas lu la presse locale : EDF, installé boulevard Saint Antoine et locataire de la Foncière des Régions, déménage du Chesnay au mois d’octobre. L’église Mormone, intéressée par le site pour y installer le premier et seul temple français, s’est mise sur les rangs des acquéreurs avec un projet déjà bien élaboré et le désir d’effacer l’échec de son projet d’installation à Villepreux retoqué pour sa démesure.

Passons sur le fait que les élus d’opposition aient été prévenus au dernier moment alors que l’intention de départ d’EDF était connue par la ville depuis plusieurs mois mais interrogeons nous plutôt sur le fait que monsieur le Maire nous présente le projet comme pratiquement inéluctable. Inéluctable vraiment ? Pourquoi donc en être arrivé là ? Pendant ces quelques mois n’était-il pas possible de construire un projet plus intéressant pour la ville ? Nous le pensons et c’est pourquoi nous avons décidé d’écrire à madame la Préfète car ce terrain est, probablement, une des dernières opportunités pour une opération ambitieuse. Nous pensons évidemment à un mixage de logements sociaux et la création d’ une zone d’emploi qui fait cruellement défaut à notre commune que l’on semble orienter vers le statut de banlieue résidentielle assoupie.

Comme nous le constatons malheureusement trop souvent, nous sommes en face d’un manque évident de volonté politique et d’imagination.

Enrichir la démocratie locale (octobre)

Au moment où les impératifs d’impression nous contraignent à écrire ces lignes, la vie municipale n’a pas encore repris son rythme nous privant d’une analyse au plus près des évènements. Cependant, nous n’avons pas manqué de lire avec attention et intérêt la contribution de nos collègues d’opposition de droite d’ « Ensemble pour le Chesnay » au magazine municipal de septembre. En n’oubliant pas nos divergences d’analyse dans bien des domaines nous ne pouvons que nous associer à leur dénonciation de certaines attitudes et propos de notre maire qui, sans arriver encore à l’inacceptable, nous semblent démocratiquement et humainement souvent à la limite du respect.

L’occasion nous est donnée là d’une réflexion sur la démocratie municipale de notre pays qui peut autoriser ce type de comportement en accordant à une liste, très légèrement majoritaire en voix, un poids écrasant en nombre de sièges. Cela donne au maire, qui en est l’émanation, le sentiment d’une autorité qui ne saurait être contestée sauf gravissime dérapage. Il est certain que les lois qui régissent actuellement l’élection des conseils municipaux ont amené une gestion stable des communes trop sujettes par le passé à des majorités peu solides. Comme toute construction humaine cependant la démocratie municipale est perfectible. Elle peut l’être par la loi avec des textes plus contraignants concernant une meilleure représentation de l’opposition ou du moins une définition d’une participation plus active à l’élaboration des décisions et des choix. En attendant elle peut être aussi l’aboutissement d’une réflexion des maires sur l’art et la manière de faire pour que chacun trouve sa place dans le débat et le respect qui va avec. Soyons réaliste : il est plus facile de se servir des opportunités qui vous sont offertes de profiter de votre position dominante que de réfléchir à la meilleure manière d’enrichir le débat.

La fête des Chênes Verts, de quel partage s’agit-il ? (novembre)

Décidément, monsieur le maire est de plus en plus en verve dans ses éditoriaux ; nous aimerions apporter quelques bémols à l’éditorial du mois d’octobre et à ses envolées lyriques.

En premier lieu quelques mots sur la fête des Chênes Verts.
Un certain nombre d’association non pas droit de cité au prétexte que le forum n’accepte que les associations s’occupant des loisirs, nous ne savions pas que les fédérations de parents d’élèves, les anciens combattants ou les femmes aux foyers étaient des associations de loisirs. L’association citoyenne « Ensemble à Gauche au Chesnay » avait essuyé ce genre de refus il y a quelques années, dommage nous étions prêts à partager notre vision et à échanger avec tous les chesnaysiens.

D’autre part, au fil des ans un mélange associations/ commerçants a vu le jour avec de plus en plus de commerçants, le troc des jouets prenant également de plus en plus de place, le forum des associations se retrouve noyé dans un espace un peu brouillon. Ce mélange des genres permet effectivement de brasser plus de monde et de dégager une belle ambiance mais elle ne permet pas une bonne lisibilité des associations à caractère principalement humanitaires, sociales et culturelles et limite ainsi le recrutement des bénévoles..... on peut rêver d’une fête des chênes verts sans les commerçants et les associations sportives qui ont déjà leur propre forum.

En dernier lieu, oui le succès du concert gratuit du samedi soir prouve que nous avons besoin de rencontrer les autres, mais une fois par an n’est surement pas suffisant pour faire face à cette « société de stress, d’anxiété, de tension » dont on a l’impression sous la plume de monsieur le maire qu’elle nous tombe du ciel. Oui un autre monde est possible et nous espérons « avoir le courage de défendre ce que nous apprécions et de ne pas lâcher ce à quoi nous sommes profondément attachés ».

La fête du numérique, événement culturel ou commercial ? (décembre)

Une médiathèque est un lieu où l’on trouve une collection rassemblant des supports d’information correspondant aux différents médias (bibliothèque, discothèque, filmothèque, vidéothèque).

Lors du projet de construction de la médiathèque du Chesnay le choix a été fait de privilégier l’outil numérique pour accéder à ces différents supports, décision débattue longuement par notre groupe, en conseil municipal. Paradoxalement alors que ce ne sont justement pas les livres qui ont été privilégiés, ce lieu ouvert en 2009 s’appelle L@ Bibliothèque du Chesnay.

Beaucoup de questions de société se posent à partir des nouvelles technologies, il était intéressant de faire des tables rondes autour de sujets comme Facebook, des ateliers de formation pour adultes et enfants etc. L’idée d’une fête du numérique était donc approprié au choix fait par la municipalité.
En commission finances, le projet nous a été présenté comme un partenariat avec la FNAC.

Celle-ci organisant la nuit du Gaming (jouer à des jeux électroniques divers sur console) et prêtant du matériel pour le salon numérique du samedi 5 novembre, la ville offrant gratuitement la Grande Scène, du personnel et le régisseur. Le hic a été le passage en conseil municipal. Ce n’était plus un échange de « bons procédés », car la municipalité prévoit le versement d’une participation de 9000€ au titre des frais supportés par la FNAC. Nous nous retrouvons donc à promouvoir et aider financièrement une enseigne commerciale qui n’a strictement pas besoin de notre aide. Son chiffre d’affaires la place parmi les 20 premières entreprises de distribution françaises et les 500 premières entreprises européennes.

Dommage, dommage, incorrigible mentalité ou il faut toujours que le commerce pointe son nez, voire la fête des Chênes Verts ou le marché de Noël. La ville osera-t-elle demander à la FNAC combien de jeux vidéo elle a vendu durant la nuit du Gaming ?

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Payant ou gratuit ? (janvier)

Le problème récurrent du stationnement revient sur le devant de la scène. Maintenant que la situation est devenue inextricable, les chesnaysiens ayant 1, 2 voire 3 ou 4 voitures, la municipalité tente de répondre à ce problème complexe en faisant un sondage par quartier sur les désirs des chesnaysiens quant à la question épineuse du stationnement résidentiel. N’oublions pas que tout commence par Versailles qui pose des parcmètres sur le coté droit de la rue du Colonel de Bange ce qui oblige Le Chesnay, n’ayant pas d’autres choix vu l’invasion des voitures sur nos rues adjacentes, à installer les stationnement payant et résidentiel sur le Plateau Saint Antoine.

Le résultat du sondage était prévisible : les gens veulent que cela change sans que rien ne change près de chez eux. Le grand show annuel du 9 décembre ( réunion publique d’informations) ou l’on écoute sagement les quelques remarques des citoyens présents ne relève pas de la démocratie participative, quel dommage ! S’il existaient des conseils de quartiers comme nous le demandons depuis des années, nous serions en voie de résolution du problème. Jusqu’à présent il ne fallait surtout pas parler de faire payer le stationnement, la ville a effectivement avancé d’un pas en réfléchissant à une tarification de tous les parking publics, mais comme une majorité de chesnaysiens est contre le stationnement résidentiel, et que ce sont des électeurs ou de futurs électeurs, vous devinez la suite..... Le plus étonnant est qu’il n’est jamais fait mention ni par le maire ni par aucun de ses conseillers des problèmes écologiques liés à l’utilisation de la voiture, comme le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière de la France, les problèmes énergétiques, le changement climatique, s’arrêtent aux frontières du Chesnay.

Nous pourrions vous souhaiter, pour cette nouvelle année, une rapide résolution des problèmes de stationnement, mais nous n’y croyons guère, nous vous présentons simplement nos vœux pour une année pleine de santé, de solidarité et de fraternité.

Encore et toujours le développement durable (mars)

En 2005, la ville s’est dotée d’un nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU), élaboré après deux ans d’études et de réflexion. Un plan peu ambitieux par bien des aspects, en particulier en ce qui concerne l’évolution de l’habitat et du logement social dont aucun objectif chiffré n’a été défini alors. Six ans après, où en est-on ?.

Des projets sont sortis de terre ou vont l’être dans un proche avenir, notamment sous l’impulsion de la préfecture qui a émis en 2009 un arrêté de carence pour manquement aux obligations de la loi SRU. Mais, alors que le PLU a été élaboré sous le signe du développement durable, pourquoi la ville n’a-t-elle pas fixé des critères élevés d’économies d’énergie dans les projets présentés ? Le Grenelle de l’Environnement a pourtant bien incité les collectivités locales à prendre en compte cet aspect. Mais si la ville a bien fait des efforts d’économies d’énergie sur certains bâtiments publics, il ne semble pas que ceci soit véritablement inscrit dans la culture des élus majoritaires de cette ville.

Toutefois, pour une opération de logements sociaux, dont le maire d’ailleurs n’a jamais fait mention jusqu’à ce jour, le promoteur privé COGEDIM , lui, vise le label BBC Effinergie (Bâtiment Basse Consommation), ainsi que HQE. A la grande satisfaction des futurs locataires aux revenus modestes ou moyens, dont la facture de gaz sera moins injustement lourde à payer.

Mais , en revanche, sur le projet de la rue Pottier, rien de tout ça ! Quelle belle occasion perdue !

Nous voulons débattre (avril)

L’essentiel du conseil municipal du 3 mars dernier a été consacré au bien mal nommé Débat d’Orientation Budgétaire (DOB). Bien mal nommé si l’on considère de quelle manière il est envisagé dans notre ville. Nous estimons, ainsi que l’a souhaité le législateur, que cette étape doit être un des moments forts de la démocratie communale. En effet, c’est pour éviter que l’examen de la politique envisagée par l’exécutif d’une collectivité se limite au vote du budget qu’une loi de 1992 a imposé cette procédure préalable. L’objectif était de rendre obligatoire un débat sur les grandes orientations de l’action municipale avant toute prise de décision. On pourrait logiquement penser que les commissions sont associées, dans leurs domaines de compétence, à ce travail de préparation du DOB pour amener ensuite une claire confrontation des points de vue en séance publique. Curieusement la commission finances est la seule d’entre elles à effleurer la question en consacrant de courtes minutes à la remise aux participants, sans commentaires, de quelques documents comptables ne comportant aucune analyse des coûts compilés de chaque secteur, analyse qui seule pourrait permettre un fructueux examen critique.

Nous ne pouvons donc pas nous satisfaire d’un débat réduit à un exposé rapide de monsieur le Maire de ses propres choix, que nous n’avons pu étudier auparavant puisque nous les découvrons à cette occasion, et nous contenter ensuite de son écoute polie de nos propres propositions. Nous estimons que si la lettre de la loi est respectée, au minima du minima, son esprit démocratique, lui, est volontairement ignoré. Il est possible d’agir autrement, d’autres communes le font et en tire bénéfice, pourquoi pas nous ?

Le plan local de déplacement (mai)

Comment en quinze lignes vous faire part de notre indignation face au mépris du maire et de son équipe pour les problèmes liés aux modes de déplacement urbain. Ce plan local de déplacement, élaboré, à partir de 2007, par un bureau d’étude spécialisé nous a été présenté pour approbation au conseil municipal du 7 avril.

Ce document, commandé par le Syndicat Mixte du Bassin de Déplacements de la Région de Versailles qui regroupe Versailles Grand Parc, Le Chesnay, Vélizy, Les Clayes / Bois et Chateaufort devait établir un état des lieux du territoire et des politiques à mener pour améliorer les différentes alternatives à la voiture. En juin 2010, nous avions eu droit à dix minutes d’exposé sur la religion mormone (voir pièce jointe) en prévision de l’arrivée des mormons sur Le Chesnay pourtant « affaire privé » (dixit monsieur le maire pendant la campagne électorale des cantonale), plusieurs conseils privés se sont aussi tenus pour nous informer des projets immobiliers sur la ville. Mais pour l’amélioration des modes de transport engageant l’avenir du Chesnay, rien de tout cela. De plus l’élue en charge du dossier et représentant la ville auprès du syndicat n’a même pas porté à la connaissance du conseil municipal ce qui avait été prévu pour Le Chesnay.

L’équipe majoritaire a voté pour sans même avoir pris connaissance du document qui n’avait été remis qu’aux conseillers municipaux de la commission urbanisme.
Pour nous, diagnostic et propositions sont indigents, preuve confondante de l’absence d’intérêt de l’équipe majoritaire pour le sujet. Une enquête publique aura lieu du 15 mai au 9 juin pour entériner ces propositions, nous vous invitons donc à venir en nombre inscrire vos souhaits sur le cahier du commissaire enquêteur et pourquoi pas reparler du transport en commun en site propre (TCSP) qui devait relier Versailles Chantiers à l’hôpital Mignot et au centre commercial de Parly 2.

Procès verbal 7 juin 2010

A voir aussi :

Enquête publique jusqu’au 28 juin 2011 à la mairie du Chesnay

http://www.lechesnay.fr/delia-CMS/a...

Les documents sont téléchargeables sur le site de VersaillesGrandParc

http://www.versaillesgrandparc.fr/a...

Ce n’est plus la peine de discuté (juin)

« Ce n’est pas la peine de discuter. Nous sommes ici une majorité. C’est la majorité qui décide ». C’est lors d’un récent conseil municipal que monsieur le Maire nous a fait part de sa bien curieuse manière d’envisager le débat démocratique. Nous aurions pu imaginer qu’il s’agissait là d’une boutade dont il est coutumier. Pourtant, lorsque l’on constate qu’aucun effort n’a été fait pour associer l’opposition à cette phase essentielle de la politique municipale qui consiste à élaborer le budget, nous pensons être en droit d’affirmer que c’est bien là le fond de sa pensée. Une confirmation supplémentaire nous en est donnée par la volonté manifeste d’éviter les informations trop explicites, de laisser les choix noyés dans les documents comptables et de se contenter des stricts délais légaux de leur transmission. En y mettant toute notre bonne volonté il nous est impossible, dans le temps qui nous est accordé et le peu d’informations qui nous est fourni, d’examiner correctement les pièces qui nous sont remises et de nous faire préciser les lignes budgétaires peu claires. En sommes de faire un travail constructif qui pourrait nous permettre de tenter de faire modifier certaines décisions et infléchir certains choix. A tout le moins de nous permettre d’exprimer nos désaccords. Clairement on se moque de nous. Une seule issue nous a donc été offerte : refuser, en rejetant ce budget, de nous associer à cette caricature de démocratie.

Une drôle de démocratie participative ! (septembre)

Début juillet, monsieur le maire a réuni les riverains du terrain occupé par EDF, Boulevard Saint Antoine. Il voulait connaître leur avis sur l’installation projetée, à cet emplacement, d’un temple mormon. Nous y étions conviés pour information.

Aucune objection à ce projet n’a été émise. L’essentiel des questions a porté sur les nuisances éventuelles engendrées par ce projet en particulier sur le stationnement et la visibilité. Une seule personne a demandé si du logement social aurait pu être envisagé. Non, ont répondu les grands acteurs de la démocratie participative en accord parfait avec le maire, affirmant que du logement social supplémentaire et une zone d’emploi n’étaient absolument pas nécessaire au Chesnay....

Laisser croire aux riverains qu’ils sont co-responsables de la décision d’accepter ce temple est une belle illustration de cette fausse démocratie participative instaurée par le maire depuis son accession à la mairie en1989. Il a même promis une commission de neuf riverains pour étudier de plus près quelles améliorations pourraient être demandées afin de rendre ce projet le moins perturbant possible pour le voisinage. Nous cherchons encore quel est l’intérêt pour la ville d’avoir l’unique temple mormon en France. Un terrain de cette envergure ne méritait-il pas l’effort d’une bien plus large concertation avec l’ensemble des acteurs de la vie communale ? Des voix, dont les nôtres, se sont élevées contre ce projet mais comme d’habitude, monsieur le maire tient à sa tranquillité et à celle de ses électeurs.

Nous terminons par un hommage à Jean Labrousse, ancien conseiller municipal de notre groupe, décédé début juillet. Nous avons perdu un militant, un ami qui a su nous donner en partage : son intelligence, son temps, sa force de conviction, son humour, sa joie de vivre, avec comme mot d’ordre « Résister ! »

Joëlle Welsing http://www.lechesnay-a-gauche.org

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Sans papier, sans pitié ! (janvier)

30 000, il faut 30 000 reconduites à la frontière d’étrangers en situation irrégulière avant la fin de l’année nous affirme le gouvernement.

Objectif ambitieux ! Quoi de plus efficace pour y parvenir que de cibler les étrangers dont le désir d’intégration est le plus manifeste. Leurs démarches de bonne foi les rendent visibles. Ils s’exposent alors, par leurs démarches administratives afin d’obtenir un titre de séjour, à des décisions abruptes de la part de la préfecture.

C’est ainsi que, ce qui n’était jamais arrivé jusqu’à présent, quatre familles de notre ville, où leurs enfants sont scolarisés et dont certains y sont même nés, ont été sommées de quitter le territoire dans des délais extrêmement courts. Leur situation, dont nous avons eu connaissance par RESF (Réseau Education Sans Frontière) méritait sans contestation une attention bienveillante. Pour une de ces familles, le tribunal administratif vient d’accorder la régularisation, preuve de la justesse d’une action que le comité de soutien entend poursuivre pour les trois autres. Serait-il possible, sur ce sujet, de s’affranchir des idées reçues trop facilement acceptées, d’éviter de se lancer à la tête des chiffres et des statistiques discutables et de se refuser la facilité de solutions simplistes et démagogiques faisant l’impasse sur le fait que ce sont des hommes, des femmes et des enfants dont il s’agit. Nous estimons que l’utilisation politicienne nationale et locale qui est faite actuellement de cette question et les réactions inacceptables qu’elle suscite trop souvent ne sont pas dignes de notre pays.

2011 n’a pas été une grande année dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres. Nous espérons donc pour les trois familles en attente de la décision du tribunal administratif et pour chacun d’entre vous le meilleur pour celle qui commence.

Voici donc le mois du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) (février)

L’agitation autour de la venue des Mormons prenant de l’ampleur, quelques lignes nous semblent nécessaires pour préciser deux points.
Chesnaysiens : assistez au conseil municipal et l’information vous arrivera en direct. Dès juin 2010, vous auriez su pour les Mormons et vous auriez pu exprimer votre mécontentement au maire. Les Mormons en soi ne sont pas vraiment le problème, nous regrettons le manque d’intérêt pour la ville et la perte d’un hectare constructible.

La préemption pour un projet mixte est parfaitement envisageable, Monsieur le maire a du oublier que la ville a préempté l’ancien terrain Matra ou coexiste un ensemble immobilier privé et social ainsi que le projet Place Simart, repris par l’EPFY*, qui semble bien être mixte : 48 appartements, dont 20 sociaux….et un commerce !

Au conseil municipal de décembre, la démission de l’adjoint au patrimoine nous a simplement conforté dans la vision que nous avions de la gestion en solitaire de notre maire. Mais revenons au D.O.B, la concertation est inexistante sur d’autres sujets.

Dernier exemple en date, le projet cœur de ville, réaménagement de tout le secteur de l’ancien skate parc. Aucune des commissions concernées, jeunesse, scolaire, urbanisme, ne s’est réunie, aucune enveloppe budgétaire présentée. Le maire nous a simplement invité à prendre contact avec lui pour faire des propositions sur l’aménagement. Edifiant !

La vente du château du Bel Air occupé par l’IME du Bel Air et locataire depuis 40 ans est aussi symbolique de la façon de gérer le patrimoine de la ville. L’argument donné sur la nécessité de financer la réhabilitation du groupe scolaire Guynemer ne justifie pas la vente de ce patrimoine communal. Augmenter les impôts reste un sujet tabou au Chesnay.

  • Établissement Public Foncier des Yvelines

Quelle politique municipale ? (mars)

Nous nous sommes toujours opposés à la conception que se fait monsieur le Maire du Débat d’Orientations Budgétaires. Force est de constater que nos critiques sont restées sans effet. Cette année n’a été marquée d’aucun progrès à ce sujet c’est le moins que l’on puisse en dire. A l’évidence nous n’avons pas la même conception de la démocratie municipale. Soucieux d’en tirer les conséquences et associés à l’autre groupe d’opposition, nous avons refusé de participer à ce débat, considérant que les conditions n’étaient toujours pas réunies pour qu’il ait lieu de façon constructive.

Nous aimerions enfin comprendre quel projet global guide l’action du groupe majoritaire. La gestion au coup par coup actuelle, sous la pression de l’urgence ou pour des raisons de prestige, ne fait pas une politique municipale. Le seul impératif, réaffirmé d’année en année : surtout ne pas risquer de déplaire en augmentant l’imposition. En conséquence, l’Etat, considérant que le potentiel fiscal de notre commune n’est pas suffisamment sollicité, réduit sa dotation financière. Des rentrées fiscales insuffisantes et une dotation moindre résulte une faiblesse de ressources artificiellement masquée par la cession du patrimoine communal afin d’alimenter le budget d’investissement. Pour exemple, en autres, la cession en cours de deux logements acquis auparavant pour un usage social, la vente incompréhensible programmée de l’Institut Médico Educatif du Bel Air sans oublier la Ferme cédée, il n’y a pas si longtemps, à des promoteurs privés. C’est de cette manière que seront en partie financés la réhabilitation de trop longtemps différée de l’école Guynemer ainsi que « l’indispensable » projet Cœur de ville, projet dont nous ignorons toujours le coût prévisionnel.

De l’usage de la démocratie participative, suite de la suite (avril)

« L’affaire » de la rue des deux frères commence par une réunion publique au TNF (24 mars 2005) avec comme thème la fermeture ou l’ouverture, totale ou partielle, de cette voie à l’origine entièrement piétonne. Pour les riverains, le verdict est clair, cette rue doit rester fermée ;
Un an après, le maire décide du réaménagement vers la rue de Versailles et de l’ouverture conditionnée vers la rue de La Celle. Mais les mêmes débordements de voitures persistent toujours avec beaucoup de gêne pour l’installation du marché. Depuis, l’incendie du parking public de novembre 2010 n’a pas arrangé les choses. A la réunion publique du 8 décembre 2011, le maire propose un aménagement de la place du marché, mais rien sur la rue proprement dite. Et oh surprise ! début mars un questionnaire est distribué aux riverains leur demandant de choisir s’ils veulent l’ouverture ou la fermeture totale/partielle de la rue.
Faut-il en rire ou en pleurer ? On demande leur avis aux riverains alors que ni la commission urbanisme ni la commission du marché ne se sont réunis ; C’est vrai, pourquoi demander leurs avis aux deux groupes d’opposition, puisqu’ils ne votent jamais pour le maire. Dans tous les cas, le problème du stationnement au Chesnay ne pourra pas être résolu car il faudrait une volonté politique tenace pour affronter le tout voiture cher à notre époque, les travaux du marché forain devait être réalisés en décembre 2011, cela attendra bien encore quelques années ... ! Dans tous les cas, cette stratégie de fausse démocratie participative, utilisée depuis fort longtemps réussit bien au maire puisqu’il est en place depuis maintenant 23 ans.
A défaut de changement sur Le Chesnay, peut-être en aurons nous au niveau national. Attention, le 1er tour des élections présidentielles a lieu pendant les vacances scolaires, prévoyez d’établir une procuration si besoin.

Une bonne idée (mai)

Pour des raisons de calendrier administratif modifié il s’est avéré nécessaire de procéder à nouveau au débat d’orientation budgétaire.
Notre refus de participer au précèdent ayant été présenté d’une manière tendancieuse l’occasion nous a donc été donnée de « remettre les pendules à l’heure ».

Que demandons-nous que nous ne parvenons pas à obtenir ? Chacun le comprendra, dans tout budget, quel qu’en soit la nature, les dépenses contraintes, donc en ce qui nous concerne le chapitre « Fonctionnement », conditionnent à la fois les sommes disponibles qui seront consacrées au chapitre des « Investissements » et le montant de l’emprunt nécessaire pour parvenir à équilibrer ce dernier. Il est donc indispensable de bien maîtriser le premier afin d’envisager l’importance du second.

C’est bien là que se situe notre désaccord. Les documents qui nous sont remis ne nous permettent pas une analyse claire de ces dépenses contraintes. Cette démarche nous permettrait pourtant de proposer les ajustements qui nous sembleraient pertinents. Pour bien nous faire comprendre nous avons pris un exemple simple : la restauration scolaire. Il n’est pas difficile d’en connaître les recettes qui ne peuvent qu’être clairement identifiées. Par contre les dépenses étant réparties dans différents postes, globalisant l’ensemble des dépenses de même nature mais n’ayant pas toutes le même objet, il n’est pas possible de savoir le coût réel d’un repas.
Nous estimons essentielle la communication de cette étude des coûts, à fortiori sur des postes d’une toute autre importance financière, comme par exemple le Centre de Supervision Urbaine (CSU) dont nous craignons le poids financier excessif. Monsieur le Maire a reconnu que c’était une bonne idée, malheureusement trop complexe, et donc irréalisable.

Nous avons du mal à admettre que cette comptabilité analytique n’existe pas ou bien il faudrait en conclure que la gestion municipale s’effectue à l’aveugle ce qui semble inimaginable.

Regarder localement une victoire nationale (juin)

Ce dimanche 6 mai 2012 vers 22h, dans la salle Maurice Cointe pratiquement déserte, oui, bien sûr, il y avait de la joie et de l’espoir, pour nous, dans la victoire de François Hollande. La réalité chesnaysienne nous ramène toujours à une réalité « brute ». 70% pour Nicolas Sarkozy, 30% pour François Hollande.

Il n’empêche, les prochaines élections législatives des 10 et 17 juin et les élections municipales en 2014 doivent nous permettre, au niveau local, de réaffirmer l’importance réelle de la présence de la gauche sur notre commune.

Dans ce contexte, nous espérons que les candidats socialistes seront présents au second tour des élections du dimanche 10 juin et que le nombre de conseillers municipaux en 2014 ou 2015 sera supérieur à 2 , ce qui serait plus conforme aux 30 % recueillis par François Hollande.

L’association citoyenne « Ensemble à gauche au Chesnay » a fêté ses dix ans au mois de mai. Le site internet, le journal, les conférences nous permettent de maintenir une autre réflexion, d’exprimer une autre parole. L’association regroupe des militants et des sympathisants issus de toutes les sensibilités de gauche avec la volonté que cette Gauche, au Chesnay, continue d’exister.

Dès le mois de septembre, nous vous attendons nombreux pour faire vivre l’association et nous permettre en tant qu’élus de relayer, au sein du conseil municipal, un maximum de propositions concernant le logement social, le développement durable, l’urbanisme, l’emploi, la santé, l’éducation.
Joëlle Welsing et Claude Meunier

La politique culturelle de la municipalité (septembre)

Les impératifs éditoriaux nous obligent à écrire ces quelques lignes du magazine de rentrée en pleine période des congés.

Profitons donc de ce calme estival pour répondre à l’article de mai dernier du groupe majoritaire concernant la Culture au Chesnay. Nos prises de positions passées à ce sujet s’y trouvaient caricaturées et réduite à une seule histoire de gros sous. Bien entendu l’action culturelle à un coût. Nous pensons que ces dépenses se justifient si elles répondent à une des principales obligations des collectivités locales à savoir favoriser et ouvrir au plus grand nombre, et en priorité aux moins favorisés, l’accès à la culture et faire œuvre pédagogique dans ce domaine.

Pour beaucoup cet enrichissement culturel n’est pas accessible dans le secteur privé. La médiathèque correspond tout à fait à cette conception et nous n’avons jamais contesté son existence et son activité. Bien au contraire nous nous nous félicitons de son dynamisme. Par contre en ce qui concerne la Grande Scène nous avons toujours considéré que la taille de cette salle et l’importance de cet investissement ne pouvaient se justifier que dans le cadre d’une politique culturelle ambitieuse de coopération intercommunale.

Au reste parlons de politique culturelle ou plutôt de son absence. On ne peut pas en effet désigner ainsi une programmation de spectacles choisis en fonction des opportunités et des coûts qui, même si elle n’est pas sans intérêt, ne présente aucun soucis pédagogique ni ligne directrice claire et une tarification dissuasive pour beaucoup. Ce ne sont pas non plus les rares séances payantes pour les scolaires (deux l’année prochaine) ou les quelques ateliers et stages très onéreux qui peuvent en faire office. Il n’est pas douteux que cette situation convienne à une majorité des électeurs de monsieur le Maire pour laquelle, à l’évidence, elle est destinée. Que l’on nous permette d’avoir une autre conception de la culture pour tous. Nous vous souhaitons une bonne rentrée.
Claude Meunier

La loi SRU à 25% (octobre)

La rentrée de septembre étant marquée par le projet de loi sur le logement social, nous nous sommes aperçus qu’il y avait longtemps que nous n’avions pas abordé le sujet dans cette tribune.
A 20%, monsieur le Maire avait poussé les hauts cris en parlant de loi trotskiste. Que dira-t-il avec la la proposition de loi d’augmenter le taux de logements sociaux à 25% ?

Depuis 2008, contraint par la préfecture d’élaborer un plan local de l’habitat (PLH), la ville est laborieusement passé à 11,4 % de logements sociaux sur son territoire. Ainsi nous ne figurons pas dans le classement des mauvais élèves de la fondation Emmaüs palmarès 2011 des communes mais nous ne faisons pas partie non plus des bons élèves qui auraient fait des efforts majeurs sur le logement social en incluant dans leur quotas des logements accessibles au plus modestes, dénommés PLUS et PLAI.
Le logement intermédiaire dénommé PLS est largement majoritaire dans le dernier PLH. Le type de logement construit aide aussi à bien comprendre la philosophie adoptée par certaines municipalités telle que la notre. Oui au logement social mais pas trop social quand même !

Plusieurs personnes nous ont demandé de faire paraitre un hommage à deux personnalités de gauche du Chesnay décédés depuis un an. En février, Pierre Plane, tête de liste en 1965 pour le PSU, la gauche avait obtenu 46% des suffrages. Oui, un jour Le Chesnay a failli devenir une municipalité de gauche ! En juillet 2011, Jean Labrousse, conseiller municipal et tête de liste en 2001, ancien directeur de météo France. Ils nous manquent tous les deux pour leurs compétences, leur dynamisme et leur joie de vivre. Nous sommes surpris que le magazine municipal ne se soit pas fait l’écho de leur disparition.
Joëlle Welsing

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De l’utilisation des moyens d’information municipaux (janvier)

Le projet de loi autorisant le mariage de deux personnes du même sexe alimente depuis plusieurs semaines le débat national largement relayé par l’ensemble des médias. Il n’est pas dans notre intention de polémiquer ici sur cette question. Les informations ne manquent pas pour que chacun puisse se forger une conviction.

Monsieur le Maire a choisi pour sa part de se porter aux avant-postes de l’opposition à ce projet et de le faire savoir. Si son opinion est respectable, c’est la méthode utilisée pour en faire la publicité qui nous pose problème.

Son choix d’exposer son militantisme anti « mariage pour tous » dans les organes d’information municipaux réservés aux sujets d’intérêts locaux nous paraît à l’évidence contestable. Nous en avons fait la remarque lors d’un récent conseil municipal. De la réponse qui nous a été faite, nous pouvons en déduire que nos interrogations sur la manière de procéder n’étaient pas jugées fondées, l’ensemble du groupe majoritaire n’y voyant pas d’implication partisane.

Pourtant le problème est bien dans l’utilisation des moyens de communication de la ville pour répercuter l’appel à manifester le 17 novembre place de l’Hôtel de Ville à Paris et la publication de la vidéo-reportage de cet évènement. Les prochaines élections municipales se profilent à l’horizon. Ceci explique sans doute cela. A chacun d’en juger. Devant cette position critique, monsieur le Maire nous a proposé de prendre contact avec le service communication de la ville pour éventuellement pouvoir nous exprimer sur le sujet.

Nous en concluons que le sens de notre démarche n’a donc pas été compris. Souhaitons à tous le meilleur pour l’année qui commence.

Ensemble gardons le cap ! (février)

L’agitation autour de la venue des Mormons prenant de l’ampleur, quelques lignes nous semblent nécessaires pour préciser deux points.
Chesnaysiens : assistez au conseil municipal et l’information vous arrivera en direct. Dès juin 2010, vous auriez su pour les Mormons et vous auriez pu exprimer votre mécontentement au maire. Les Mormons en soi ne sont pas vraiment le problème, nous regrettons le manque d’intérêt pour la ville et la perte d’un hectare constructible.

La préemption pour un projet mixte est parfaitement envisageable, Monsieur le maire a du oublier que la ville a préempté l’ancien terrain Matra ou coexiste un ensemble immobilier privé et social ainsi que le projet Place Simart, repris par l’EPFY*, qui semble bien être mixte : 48 appartements, dont 20 sociaux….et un commerce !

Au conseil municipal de décembre, la démission de l’adjoint au patrimoine nous a simplement conforté dans la vision que nous avions de la gestion en solitaire de notre maire. Mais revenons au D.O.B, la concertation est inexistante sur d’autres sujets.

Dernier exemple en date, le projet cœur de ville, réaménagement de tout le secteur de l’ancien skate parc. Aucune des commissions concernées, jeunesse, scolaire, urbanisme, ne s’est réunie, aucune enveloppe budgétaire présentée. Le maire nous a simplement invité à prendre contact avec lui pour faire des propositions sur l’aménagement. Edifiant !

La vente du château du Bel Air occupé par l’IME du Bel Air et locataire depuis 40 ans est aussi symbolique de la façon de gérer le patrimoine de la ville. L’argument donné sur la nécessité de financer la réhabilitation du groupe scolaire Guynemer ne justifie pas la vente de ce patrimoine communal. Augmenter les impôts reste un sujet tabou au Chesnay.

  • Établissement Public Foncier des Yvelines

Habile ? (mars)

Décidée par le précèdent gouvernement, l’obligation faite à l’ensemble des plus de 36 000 communes françaises de rejoindre une structure de coopération intercommunale sera effective le 1ER janvier 2014.

Monsieur le Maire avait semblé se résigner à l’intégration programmée du Chesnay dans la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc (V.G.P). Le sujet ne faisait plus recettes au Conseil municipal. La proximité de cette échéance a redonné une vigueur nouvelle à son opposition de toujours à cette réforme de bon sens.

Toutes les occasions sont saisies pour évoquer la situation cauchemardesque qui attend notre ville engloutie dans un ensemble inhumain et dépensier. Le personnel communal a lui aussi été prévenu, hors de toute réalité, de la perte de beaucoup de ses avantages.

Un événement récent nous pose alors question : Où se trouve la cohérence entre la dénonciation d’une union néfaste en tout point et la préparation des moyens pour en tirer avantage. Oui pourquoi avoir décidé de mettre fin à la mise à disposition gratuite de locaux à l’école de musique, en lui imposant dorénavant une « indemnité d’occupation »annuelle de 121 500 euros, si ce n’est parce que
V. G. P. a pris dans les compétences communautaires les écoles de musique afin d’en organiser la coopération mutuelle ? L’année prochaine la subvention qui est actuellement attribuée à notre école (plus de 160 000 euros) ainsi que l’indemnité d’occupation seront prises en charge intégralement par l’intercommunalité.

Toujours bon à prendre. Etait-il habile d’anticiper ? A notre sens non car inutile, le prêt des locaux aurait été obligatoirement valorisé, à coup sûr inquiétant car l’abandon du principe de gratuité crée un précèdent pour d’autres associations chesnaysiennes.

Le Chesnay dans Versailles Grand Parc ? Nous vous invitons à en débattre avec nous le 12 avril.

Projet Educatif local de Vélizy (avril)

Au moment du Débat d’Orientation Budgétaire, nous nous attendions à quelques mots sur la réforme des rythmes scolaires proposée par V. Peillon. Pas un mot ! Suite à notre insistance devant l’importance du sujet nous avons alors appris que la ville demanderait d’en repousser la mise en place en 2014. Pas un mot sur le fond de la réforme, l’épanouissement des enfants ne semble pas à l’ordre du jour. D’ailleurs la commission scolaire n’a même pas été saisie du sujet.

Pourtant dans le journal municipal de mars, le 1er adjoint et adjoint au scolaire décline en détails la mise en place, réussie et appréciée, par la ville de Vélizy depuis une quinzaine d’année d’un Projet Éducatif Local (PEL) qui est l’exacte déclinaison de la réforme proposée. En plus important même puisque ce n’est pas 45 mn mais 1h15 de plus à la charge de la ville. C’est donc possible à partir du moment où une réelle volonté politique existe.

Il y a quelques années, nous avions d’ailleurs demandé, sans succès, l’élaboration d’un tel P.E.L pour le Chesnay. Nous sommes donc à la disposition de la commission scolaire pour en débattre et y rencontrer éventuellement les directeurs d’école sur le sujet. Difficile de développer ici l’ensemble de la réforme proposée par le gouvernement. Saluons cependant le retour à une formation sérieuse des jeunes enseignants et l’augmentation de leur nombre.

Comme nous l’avions suggéré à monsieur le Maire à la fin du D.O.B, s’il faut vraiment vendre du patrimoine pour équilibrer les finances de la ville, plutôt vendre la Villa Chèvreloup que l’IME du Bel Air et, rajoutons, plutôt sacrifier le Centre de Supervision Urbaine que la prise en charge de la réforme des rythmes scolaires.

Événements - été 2013

Les derniers jours de l’année scolaire sont annonciateurs des congés d’été. Une pensée particulière aux étudiants qui passent leurs examens, avant de leur souhaiter ainsi qu’à l’ensemble des chesnaysiens un repos réparateur, des loisirs enrichissants et des rencontres passionnantes. Ceci écrit, nous ne pouvons oublier d’évoquer ceux que les contraintes économiques empêchent de partir en vacances. Nous aimerions que notre commune soit plus attentive aux enfants et aux adolescents qui ne peuvent changer d’horizon pour quelques semaines. Nous estimons que l’on ne peut se donner bonne conscience dans ce domaine en se contentant d’organiser de courts stages à thèmes trop onéreux pour les familles modestes. Depuis deux ans, les longs séjours ne sont plus organisés au Chesnay pour des raisons de faible fréquentation, faiblesse qui aurait pu être l’occasion d’en rechercher les raisons auprès des familles. Les organismes sociaux proposent des aides. Nous ne sommes pas certains que l’information locale soit très bien faite à ce sujet auprès des personnes concernées. Un coup de pouce financier complémentaire et un peu plus de volontarisme de la part de la commune pourrait changer bien des choses.

En février, nous espérions que le vote de la loi pour le mariage pour tous permettrait enfin de passer à autre chose, pour l’instant à voir le dossier sur la famille du dernier journal municipal on peut se poser des questions ! Il serait temps que monsieur le maire et l’équipe municipale se remettent au travail, la réforme des rythmes scolaires les attend !

Claude Meunier et Joëlle Welsing

Police : déménagement en vue ! (septembre)

Monsieur le Maire a toujours marqué un vif intérêt à la modification des choses et au déplacement des gens. Les exemples ne manquent pas. Inutile de chercher à comprendre dans quel plan d’ensemble s’inscrivent ces fréquents déménagements sources d’importants travaux et de coûteux gravats. L’inspiration du moment et le coup par coup semblent de règle. Il n’est pas inutile néanmoins de souligner que, sur tous ces dossiers, notre avis n’est jamais sollicité sauf si des formalités légales nécessitent l’accord du conseil municipal.

Le cas s’est présenté en juillet dernier où fut demandé l’autorisation d’entreprendre les démarches administratives pour permettre le transfert des locaux de la Police municipale et ceux de la Police nationale dans les anciens logements d’enseignants du groupe scolaire Le Nôtre en face du collège Charles Péguy, projet dont nous ne savons pratiquement rien. Rappelons, pour ceux qui l’ont oublié, que la Police nationale avait déjà été déménagée il y a peu d’années pour laisser la place à l’opération immobilière contestée de la Ferme de la place Dutartre. L’histoire serait-elle sur le point de bégayer. Il semblerait.

En effet le triangle Place de la Redingote, entre la rue de Versailles et la rue de Rocquencourt, comporte, outre le pavillon de la police municipale et un pavillon vide appartenant à la commune, des bâtiments qui ont toutes les chances d’être disponibles à la vente dans un proche avenir. Du coup on comprend mieux le but de cette opération dont la pertinence pouvait nous échapper.

Mariage pour tous et rythmes scolaires (octobre)

De nouveaux stores pour le marché forain, un beau rond-point devant l’entrée de la résidence des Chênes d’Or et du parking du lycée Blanche de Castille c’est bien plus visible que le petit escalier qui relie la place du marché à la rue piétonne des Deux Frères toujours pas réparé et deux pages dans le journal municipal de septembre pour vanter le bilan des réparations, réhabilitations etc.

Y-aurait-il un parfum d’année électorale dans l’air ? C’est de bonne guerre diront les uns, les autres dont nous faisons partie, déplorerons le manque de démocratie de cette équipe majoritaire !

Depuis septembre 2012 et l’annonce du projet de loi sur le mariage pour tous Monsieur le Maire s’est autoproclamé le « chef de guerre »de cette « nouvelle croisade » au détriment d’autres priorités notamment celle d’une réelle réflexion sur la réforme des rythmes scolaires. Après maintes déclarations, largement médiatisées, sur l’unanimité de son équipe décidée à refuser de marier les couples homosexuels, c’est le premier adjoint qui, à la demande du maire, a officié début juillet.Tout ça pour ça !

Par manque de temps, sans doute, la décision du report de la réforme Peilhon à la rentrée 2014 n’a donné lieu à aucune commission scolaire municipale mais des bruits courent, de ci de là, sur les horaires et la mise à contribution des éducateurs sportifs.....

En juin, la ville de la Celle St Cloud a effectué un sondage parmi les familles pour connaitre leurs attentes. Au Chesnay, c’est une fédération de parents d’élèves qui a pensé indispensable d’en organiser un. Nous avons ici la confirmation que l’éducation n’est pas un domaine privilégié par Monsieur le Maire. Nous aurons donc une application à minima de la réforme qui, en fait, surtout n’augmentera pas les impôts !
L’expression « On ne peut pas être au four et au moulin » se vérifie une fois de plus.

Et la vie associative ? (novembre)

C’est à la vigueur de sa vie associative que l’on apprécie souvent le dynamisme d’une commune. En ce qui concerne le Chesnay les initiatives ne manquent pas. Nous ne pouvons donc que regretter le peu d’attention positive accordé par la municipalité au milieu associatif ce qui en limite le dynamisme. Mettons de côté le cas particulier des associations sportives les plus visibles et par là-même largement subventionnées et efficacement accompagnées. On peut rappeler qu’en 2007, lors d’un exposé devant les élèves de l’École de Paris, monsieur le Maire affirmait « Pour être élu maire, il faut être bien perçu par les associations locales, mais en cours de mandat, toute association est ressentie comme une source potentielle d’opposition. En tant qu’association, vous effrayez ». On comprend mieux alors les raisons du soutien aussi frileux que sélectif apporté aux nombreux bénévoles associatifs ainsi que le refus catégorique d’une Maison des Associations.

A cet égard la suppression d’un adjoint à la culture qui aurait pu épauler, mutualiser et éventuellement susciter les initiatives dans son domaine de compétence est particulièrement dommageable. L’existence d’un « Pôle culturel », qui s’avère essentiellement attaché à la programmation de la Grande Scène, n’a pas réussi à suppléer à cette absence. La création d’une délégation à la vie associative attribuée à un élu est à notre avis également indispensable, élu à l’écoute et au service de ces lieux ce convivialité.
Bien vivre ensemble c’est aussi apprendre à agir ensemble.

Si on reparlait du logement social ! (décembre)

Une délibération sur la vente de 10 logements (6 studios et 4 T2), appartenant à la ville et situés 9 rue des Deux Frères, nous a remis en mémoire l’absence de politique cohérente de la ville sur le sujet. L’organisme HLM « Toit et Joie » s’est également porté acquéreur des 147 logements du 16/20 rue Pottier. La ville avait imposé un périmètre pour du logement social et contrer une vente à la découpe de ces appartements. Nous avons approuvé cette opération, les locataires pourront ainsi rester, la ville gagne 147 logements sociaux dans son quota et un droit d’attribution pour 30 d’entre eux. Sur la vente de la rue des Deux Frères, une décote importante a été effectuée par rapport à l’estimation des domaines car le bâtiment est assez dégradé. On peut y voir un début d’explication sur cette vente. La ville n’entretient pas correctement son patrimoine.

Monsieur le Maire aura eu 20 ans pour construire une ville résidentielle ou le logement social a été repoussé grâce à l’ « amende » pour non respect de la loi SRU. Il valait mieux payer plutôt que d’être envahi par trop de pauvres. L’important n’est pas de payer plus ou moins d’impôts mais de penser et construire une ville ou chacun puisse trouver sa place.

Fallait-il sacrifier 10 logements « passerelles » pour qu’ils relèvent d’un conventionnement locatif social ? Nous répondons non car ce ne sont pas ces 10 logements qui changeront véritablement le retard pris par rapport à la loi SRU, l’empêcheuse de tourner en rond ! L’équipe majoritaire sacrifie la maîtrise de ces logements par la ville au nom d’on ne sait quelle politique, seul Monsieur le Maire le sait !

Nous souhaitons à l’ensemble des chesnaysiens d’excellentes fêtes de fin d’année.

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Rythmes scolaires (janvier)

Fallait-il modifier le rythme du temps scolaire dans les écoles maternelles et primaires de notre pays ? Très largement les français en conviennent et les pédagogues majoritairement le recommandent. La réforme indispensable ambitieuse organisée par le ministère de l’Éducation Nationale pour répondre à cette nécessité est-elle difficile à mettre en œuvre ? Chacun le reconnaît. Pourtant le tapage de certains n’a pas réussi à couvrir totalement l’écho de la satisfaction de près de 80% des communes qui, d’ors et déjà, ont appliqué les directives ministérielles malgré leurs contraintes. L’exemple du retour en arrière de quelques communes ayant trop hâtivement choisi de se conformer aux nouvelles directives sans préparation suffisante devrait- nous inciter à mettre de l’énergie dans notre propre réflexion.

Nous aurions applaudi des deux mains si le choix du groupe majoritaire de repousser à la rentrée prochaine l’application du décret aux écoles de notre ville avait permis l’organisation d’une concertation approfondie pour la meilleure mise en œuvre possible de ces changements. Nous sommes profondément choqués du peu de sérieux avec lequel est abordée cette question dont la commission scolaire du Conseil municipale n’a même pas d’ailleurs été saisie. Il ne faudrait pas que l’hostilité à cette réforme, vigoureusement affichée par monsieur le Maire, se traduise par une catastrophe annoncée. Cela va-t-il couter cher comme il nous le martèle avec constance ? Sans aucun doute. Est-ce une raison défendable pour en oublier l’intérêt pédagogique et donc celui des enfants ? Nous sommes scandalisés que cet aspect du problème soit à ce point occulté.

Allez, de tout cœur très bonne année à chacun de vous.

Certaines villes se sont déjà engagées dans la réforme des rythmes scolaires quelques exemples sur le site des Villes Educatrices : http://www.villeseducatrices.fr/actualite-une-rentreee-sereine-dans-les-villes-educatrices--.htm

Tribune libre et censure (février)

Le problème de la censure est toujours un problème intéressant en démocratie.
Après la non publication de la tribune libre d’Ensemble pour Le Chesnay le mois dernier, il nous a semblé que l’avant dernier article avant les élections municipales pouvait porter sur ce sujet. Que pouvons-nous écrire pour ne pas tomber sous le coup de la censure ? Qui juge du non-respect de la personne du maire à 4 mois des élections municipales : le maire.

Il n’est pas certain que si l’affaire avait été portée devant les tribunaux la ville aurait gagné : « Le Tribunal Administratif de Strasbourg vient de condamner, à travers 3 jugements distincts, le maire de Schiltigheim, Raphaël NISAND, pour avoir censuré les tribunes de l’opposition dans le magazine municipal (Jugements 1202707, 1203187 et 1203240- Audience du 16 octobre, Lectures du 6 novembre 2013) ».

Nous avions proposé en 2007 la suspension de la libre expression, ce que beaucoup de communes pratiquent 6 mois avant les élections. Pour un maire sortant, reste effectivement l’ambiguïté du journal municipal. L’éditorial du maire n’est-il pas en quelque sorte de l’autopromotion ?

Monsieur le maire peut faire, comme à la réunion publique du 9 décembre 2013, autant de déclaration sur la bonne entente entre son équipe et les oppositions. Le logement social, le mariage pour tous ou la réforme des rythmes scolaires restent des sujets, pour les plus récents, ou nous sommes en total désaccord avec lui.

En rencontrant, dans leur local, des élus d’opposition d’une ville voisine nous nous sommes aperçus à quel point monsieur le maire du Chesnay « choyait » ses oppositions. De droite et de gauche elles partagent au Chesnay une même pièce minuscule et sonore, au sous-sol de la mairie. Il est des symboles qui ne trompent pas.

Merci ! (mars)

A la fin de ce mois de mars s’achèvera le mandat qui nous a été confié par vous qui pensez, avec nous, qu’une véritable solidarité, une réelle démocratie, une laïcité assumée et une écologie responsable sont souhaitables pour notre ville. Malgré notre position minoritaire nous avons l’espoir d’avoir réussi à défendre ces convictions et à porter les attentes de ceux que la vie n’a pas épargnés.

Dire que nous avons toujours été compris serait mentir, mais nous avons la faiblesse de croire que nous avons amené des éléments de réflexions qui n’ont pas été totalement perdus. Un de nos principaux regrets restera de ne pas avoir été véritablement associé, dans un esprit de démocratie locale positive, à l’élaboration des choix et à la préparation des décisions. Nous avons tenus néanmoins à vous informer régulièrement et le plus honnêtement possible de l’essentiel des sujets de l’actualité municipale portés à notre connaissance.

Cela nous a donné l’opportunité de vous expliquer les raisons de nos prises de position. Très prochainement nous allons désigner les membres du prochain Conseil municipal ainsi que les conseillers qui siègeront au sein de la Communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc pour une durée de six ans. Rappelons à cette occasion une vérité qui semble trop souvent ignorée : parmi les élus locaux les conseillers municipaux sont, et de très loin, les plus nombreux. Ce sont aussi ceux qui coûtent le moins cher. La fonction, pour la quasi-totalité d’entre eux, est en effet complètement bénévole. Ce qui se sait moins et qui mérite d’être rappelé.

Merci donc à ceux qui nous ont accordé leur confiance et à vous tous, lecteurs de ce magazine, n’oubliez pas d’aller voter.

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