Le projet de stationnement résidentiel : rue Molière et Corneille, on monte aux créneaux !
Article mis en ligne le 25 juin 2016
dernière modification le 29 juin 2016

par DWebmaster

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Lu dans le Parisien :

Le Chesnay, le 7 juin. Les habitants craignent de ne plus trouver de place pour se garer. Ils dénoncent également le passage au payant. Une réunion d’information sera organisée à la rentrée assure la mairie

une pétition contre le projet de stationnement résidentiel

Vent de fronde au Chesnay. Une partie des habitants des rues Molière et Corneille, quartier pavillonnaire coquet situé non loin de l’Eglise Saint-Antoine, viennent de déposer une pétition en mairie. En cause : l’extension prochaine du stationnement résidentiel. « Cela va entraîner la suppression de nombreuses places. Ici les gens ont l’habitude de se garer sur leur bateau et cela fonctionne très bien. Avec un marquage au sol, ce ne sera plus possible », s’inquiète Kareen Aubert, à l’origine de la pétition qui rassemble plus d’une centaine de signatures. « C’est vrai que beaucoup n’utilisent pas leur garage mais les grandes voitures ne rentrent pas », ajoute-t-elle.

Du côté de la municipalité, on tempère. « Il s’agit d’un projet et rien n’a encore été arrêté. Dans une commune de 30 000 habitants dont la surface est de 440 ha (NDLR : 1/3 est consacré aux espaces verts), le stationnement est évidemment un problème », indique-t-on dans l’entourage du maire (LR) Philippe Brillault. Et de souligner que « la plupart des communes font payer le stationnement. »

« Je n’ai pas signé la pétition car beaucoup de gens ne se servent pas de leur garage. Et il faut absolument ralentir le trafic dans la rue », confirme d’ailleurs une habitante du quartier. Kareen Aubert regrette également le passage au payant. « C’est bien beau de dire que les impôts n’augmentent pas mais faire payer le stationnement revient au même. » Les estimations fournies par la mairie annoncent un coût de 60 € par an pour la première voiture, 130 € pour la seconde et 200 € pour les possesseurs de trois véhicules.

(LP/Laurent Mauron.)
François-Xavier Chauvet
Le ChesnayStationnement Payant

Les riverains des rues Molière et Corneille ne veulent pas que le stationnement résidentiel s’impose dans leur secteur. (LP/L.M.)

le projet de stationnement résidentiel fait des mécontents ’Parisien 22-06-2016)

La tension monte autour du stationnement résidentiel au Chesnay. Les riverains des rues Molière et Corneille, dans le quartier pavillonnaire proche de l’église Saint-Antoine, devraient intervenir en nombre ce jeudi soir lors d’une réunion de concertation organisée par la mairie pour leur quartier à ce sujet.

Et pour cause, plusieurs pétitions circulent et dénoncent un « manque de places » programmé et l’impossibilité pour les riverains de se garer sur les bateaux lorsque le marquage au sol sera matérialisé.

« Le maire a laissé traîner les choses et impose maintenant des rendez-vous qui ne conviennent à personne. L’incompréhension est totale. Les gens craignent que l’on fasse les choses dans leur dos durant l’été alors qu’ils ne sont pas d’accord. 109 maisons sur 120 ont signé la pétition dans le secteur. C’est un signe évident que la ville doit abandonner cette idée », estime Kareen Aubert, une habitante du quartier.

La mairie, qui prévoit d’autres rendez-vous sur ce sujet sensible d’ici le 29 juin, assure que « les réunions apporteront toutes les réponses. Les voitures ventouses et celles venant des communes voisines vont disparaître. Mais s’il n’y a pas de position majoritaire d’ici septembre, les rues ne feront pas l’objet d’une peinture avant l’été », confie-t-on dans l’entourage du maire LR, Philippe Brillault. Les estimations fournies par la mairie annoncent un coût de 60 € par an pour la première voiture, 130 € pour la seconde et 200 € pour les possesseurs de trois véhicules.

leparisien.fr

Richard Delepierre, maire adjoint chargé des déplacements, tente de faire face à une salle hostile au projet de stationnement résidentiel dans les rues Corneille et Molière. (LP/LM.)

le stationnement payant ne passe pas auprès des riverains (Parisien 24-06-2016

Ils y sont hostiles et l’ont bruyamment démontré. Près de 300 personnes se sont rendues, jeudi soir, à la réunion d’information, organisée par la mairie du Chesnay, sur le passage en stationnement payant des rues Corneille et Molière, aujourd’hui gratuites. Richard Delepierre, maire adjoint chargé de la Voirie et des Déplacements, a présenté le projet : une réduction du nombre de places (45 rue Molière et 40 rue Corneillle), avec un marquage au sol, et le passage en tarif résidentiel avec des tarifs échelonnés entre 60 et 200 € par an, selon le nombre de voitures par famille.

« Le but, c’est de redonner de la fluidité mais aussi d’engranger de nouvelles recettes fiscales pour embaucher des ASVP et verbaliser davantage les voitures ventouses », précise l’élu. « On va payer pour stationner et avec moins de places. C’est inacceptable », réagit aussitôt une dame. « J’ai bien conscience que je propose la solution la plus contraignante mais les propositions sont amendables », répond Richard Delepierre. « On n’en veut pas », hurle la salle tandis que Sophie, une autre riveraine, parle « d’effets de manches » et de mesures « coercitives ».

« Le dossier est vide. Cela ne sert à rien de discuter. On fera une pétition plus importante et vous allez reculer », prédit Hubert Holley, habitant de la rue Corneille. Le public exulte. « Ce ne sont que des propositions et cela peut-être le statu quo. J’ai bien entendu votre désaccord mais je voudrais que chacun prenne le temps de réfléchir », tente Richard Delepierre. Ce dernier prend tous les coups et finit par lâcher qu’« il n’y aura aucun traçage dans la rue cet été ».

p>Philippe Brillault, le maire et conseiller départemental (LR) de la ville, confirme que rien ne sera fait avant la rentrée. « Nous sommes tout à fait déterminés à supprimer le stationnement alterné dans tout Le Chesnay d’ici la fin de l’année, prévient-il toutefois. Il faudra figer un côté de la rue et on peut en discuter au cas par cas, mais on le fera. Aucun endroit ne doit y échapper ».

La mairie organise une nouvelle réunion mercredi 29 juin, à 19 heures, sur le même sujet pour le secteur La Bourboule.

Affaire à suivre !

29/06/2016